En cette rentrée, Espalion réalise ses «Rêves de cinéma»

  • L’association Culture et Patrimoine avec Pascal Galopin, à l’origine du festival.
    L’association Culture et Patrimoine avec Pascal Galopin, à l’origine du festival. OC
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O.C.

Cinéma. L’association Culture et Patrimoine lance ce week-end le premier festival de ce genre à Espalion grâce à la complicité de Pascal Galopin, producteur aux attaches aveyronnaises.

«Rêves de cinéma». Tel est le titre donné au premier festival cinématographique proposé ce week-end à Espalion. D’une toile à une autre, la cité des peintres devient ainsi la cité du 7e art. Et du rêve de cet ambitieux projet à la réalité, le succès de l’exposition sur Cocteau l’an dernier et la rencontre avec Pascal Galopin, producteur de films ont été déterminants pour donner naissance au festival.

«Beaucoup de gens en ont parlé et ont demandé à organiser quelque chose autour du cinéma»,rappelle Annie Martin, cheville ouvrière avec Josiane Aussibal de la dynamique association Culture et Patrimoine qui pourra compter sur une trentaine de bénévoles pour cet événement. Et compter donc sur Pascal Galopin, producteur de films, chargé pendant six ans notamment du ciné-club de Roquefort-les-Pins (Alpes-Maritimes), pour jouer de son réseau.

«Le pont Vieux d’or»

«J’ai mis alors sur le coup Bernard Tourre qui est le créateur du festival de Grasse». Ce dernier est notamment (re) connu pour proposer des courts-métrages, Espalion n’échappera pas à cette agréable règle puisque 25 courts seront projetés (programme ci-dessous) et même un prix du public «Le pont Vieux d’or» sera décerné. Ce jeu non pas d’acteurs mais de réseau est avant tout une histoire d’amitiés. Ainsi, Georges Lautner «passé par hasard à mon ciné-club», précise Pascal Galopin, a présenté Claude Pinoteau devenu à son tour ami du producteur et réalisateur.

Une petite touche aveyronnaise

Car Pascal Galopin, au cours du festival, présentera en avant-première son documentaire (le premier en l’occurrence) sur Claude Pinoteau. Du docu donc, beaucoup de courts-métrages mais aussi des films venus d’ailleurs, du festival de Cannes en particulier, et un lien avec l’Aveyron. D’abord parce que Pascal Galopin, lui-même, y a ses attaches familiales, mais surtout «car nous tenons à ce que le festival propose toujours une touche Aveyronnaise».

"Clap de faim"

Le coup de projecteur local est un gage de réussite et l’Aveyron aussi a des talents qui ne demandent justement qu’à être mis en avant. «Nous souhaitons mettre en relation le public avec les invités, comédiens, réalisateurs, techniciens pour que ce festival soit convivial», concluent les organisateurs souhaitant «pérenniser» ce rendez-vous culturel. Pas de clap de fin mais plutôt un clap de faim de cinéma en perspective 

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