Le «globe-plongeur» Henri Eskénazi en visite à Espalion

Le musée du Scaphandre avait été particulièrement remarqué au Festival international de Marseille, où il avait présenté une trentaine de pièces de collection, certaines exceptionnelles comme le masque à piques de Léonard de Vinci, le scaphandre de Klingert de 1797, l’engin de Lethbridge (1715), et surtout le scaphandre à groin et l’appareil plongeur mis au point par les Espalionnais Benoit Rouquayrol et Auguste Denayrouze.

Cette exposition Mer et Utopies, traitant des thèmes de la mer, la mine, la spéléo, les milieux contaminés, les nano technologies, le scaphandre de l’espoir, avait séduit de nombreuses personnalité comme Jean-François Clervoy, astronaute, Jacques Rougerie, architecte de la mer, l’artiste Max Bucaille... et Henri Eskénazi, vice-président du festival, photojournaliste sous-marin qui pratique la photographie sous-marine depuis de nombreuses années.

Plongées dans le Lot

Ce dernier, interpellé par ce qu’il a vu a décidé de venir à Espalion afin d’écrire pour des magazines spécialisés ou de plongée, plusieurs articles parlant de la plongée de loisir et du tourisme, du musée, mais aussi de la région et de ses atouts touristiques. Accueilli par Muriel Peissik, chargée des relations extérieures et l’association musée Joseph-Vaylet musée du Scaphandre, il a été hébergé au Vieux Palais, de vendredi à dimanche.

Vendredi en fin d’après-midi, il a été reçu par les élus, à l’hôtel de ville. Samedi matin, muni de son appareil photo, avec le soutien matériel du club de Plongée d’Espalion, et accompagné de Nicolas Liautard, il a plongé dans le Lot, où avaient été effectués les premiers essais du scaphandre autonome et réalisé des photos du Pont Vieux. Il a également visité le musée du Scaphandre, dont il a apprécié la richesse.