Débutante niveau zéro, je me suis essayée à la «pole dance»

  • Déjà 25 inscriptions aux cours de Claire Chemla, limités à huit personnes.
    Déjà 25 inscriptions aux cours de Claire Chemla, limités à huit personnes. José A. Torres
Publié le , mis à jour
Lola Cros

Sport. Depuis la rentrée s’est ouvert en centre-ville une école de «pole dance», la première à Rodez. J’ai testé le cours d’initiation avec Claire Chemla, malgré toutes les idées reçues qui collent à la barre.

À reculons. Cueillie à mon retour de vacances, j’ai été désignée volontaire pour tester la toute première école de pole dance ruthénoise, ouverte à la rentrée, rue de la Barrière. Jusqu’au dernier moment, j’aurais pourtant freiné des quatre fers. Parce que la pole dance a des connotations éminemment sexuelles. Et, entre nous, l’idée de me retrouver en mini-short et brassière m’enchantait peu. Deux fausses excuses selon ma professeur d’un jour, Claire Chemla. La tenue imposée ne l’est que pour des raisons pratiques : le contact avec la peau permet d’adhérer à la barre. Et si cette barre est en tout point similaire à celles du strip-tease, la pole dance est un véritable sport, répète la trentenaire. Si elle pouvait, elle la rebaptiserait en «figures artistiques aériennes».

«Pour le côté artistique... je repasserai»

Ce soir-là, nous sommes trois face à Claire Chemla. Toutes débutantes, à des niveaux différents. L’une a déjà suivi des cours, l’autre un stage d’initiation cet été. De mon côté, grande première. La séance commence au sol, par les étirements. Une vingtaine de minutes semblables à des cours de gym ou de danse. Viennent alors les premières figures. «Tout se passe dans le déséquilibre», explique la professionnelle. Sur la pointe des pieds, main forte cramponnée à la barre. Quatre pas autour de celle-ci, puis on décolle les pieds pour un premier tour (presque) réussi. S’en suivent plusieurs autres figures «basiques» à partir du sol.

Après quelques minutes, les mains moites compliquent sacrément la tache. Un peu d’eau froide et de la magnésie, c’est reparti. Claire propose de passer «au niveau supérieur». Comprenez, de grimper. La position du pied, du tibia et du genou est primordiale (en témoignent les bleus qui me suivent depuis) avant de se hisser plus haut. Là, Claire me demande de «faire la chaise». Quelques brûlures au niveau des adducteurs plus tard, je m’assois enfin, lâche la barre quelques instants.... et glisse pathétiquement vers le sol.

 «Tout le monde peut y arriver»

Pour le côté artistique... je repasserai. En regardant Claire, ça avait pourtant l’air facile. Jamais elle ne grimace, jamais elle ne paraît forcer. «Il faut travailler régulièrement, mais les progrès se font remarquer très vite,rassure la professeur. Tout le monde peut y arriver.» Elle n’a commencé ce sport que l’an dernier. En sortant de la petite salle, je suis plus égratignée que fatiguée (le cours étant très fractionné). Le réveil du lendemain rappelle l’effort fourni. Révélant, en passant, quelques muscles enfouis. La pole dance, c’est vraiment du sport.

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