Da Cunha enchante sous la pluie

  • Si Mickaël Lobry avait interrompu la domination de Da Cunha sur le Marcillac l’an dernier, cette fois le Bozoulais a dicté sa loi. Et même les cieux n’ont rien pu y faire.
    Si Mickaël Lobry avait interrompu la domination de Da Cunha sur le Marcillac l’an dernier, cette fois le Bozoulais a dicté sa loi. Et même les cieux n’ont rien pu y faire. Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Le Bozoulais a ajouté un 8e titre à son palmarès marcillacois, hier. Malgré la pluie, le vainqueur du Rouergue a fait son retard sur Mickaël Lobry, finalement son dauphin, en une seule spéciale.

Une spéciale. Il aura suffit d'une seule spéciale, la deuxième du jour, celle de Pruines-Pont de Mouret, disputée sous la pluie, pour que Jean-Michel Da Cunha mette son emprise sur la 18e édition du rallye du Vallon de Marcillac. «Jean-Michel Da Cunha est pour moi la référence», déclarait Mickaël Lobry, tenant du titre, samedi soir à l'arrivée de la première étape. La référence a donc encore une fois fait parler son expérience en inscrivant son nom pour la huitième fois sur les tablettes du Rallye du Vallon de Marcillac (2006, 07, 09, 10, 11, 12, 13 et 14).

Si Mickaël Lobry, qui avait viré en tête la veille, conservait encore quelques espoirs de battre le Bozoulais à la régulière et signait le premier scratch du dimanche, il a vite déchanté. En effet, lors du premier passage dans la spéciale de Mouret, longue de 20 km, Jean-Michel Da Cunha a lâché les chevaux et refait en une fois son retard, reléguant même son rival à prés de 20 secondes. Bien installé aux commandes, le pilote de la Mitsubishi enfonçait même le clou dans les deux suivantes pour déjà compter plus de 40 secondes d'avance avant la 3e et dernière boucle.

Si Mickaël Lobry ne regardait plus devant, il devait surveiller ses rétroviseurs car les frères Sichi revenaient dans son pot d'échappement et lorgnaient sur la place de dauphin. Bien décidé à conserver sa place de dauphin, le Lotois ne lâchait rien et remportait même les deux derniers scratches du jour. Les frères Sichi devaient donc se contenter de la 3e marche du podium.

La belle remontée d’Alexis Murat

Derrière ce trio d'intouchables, Alexis Sirmain et sa Peugeot 106 maxi ont, eux, été contraints à l'abandon lors de la dernière spéciale, laissant ainsi la 4e place à la Clio R3 de Monsieur et Madame Pélamourgues, suivis de prés par Alexis Murat (Subaru Impreza), auteur d’une belle remontée, amorcée de la 9e place! Handicapé par la météo qui n'était pas propice à sa BMW Compact à propulsion, le Ruthénois Philippe Jean a, lui, fait le chemin inverse, glissant de la 6e à la 10e place. Philippe Alauzet (Mitsubishi Evo 9), Victor Bertrand (Renault Clio R3) , Yvan Delmas (Peugeot 208 VTI) et Jean Philippe Hot (Clio R3) complètent le top 10.

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