Des agriculteurs se regroupent pour vendre leurs produits en direct

  • Les 46 producteurs disposeront bientôt d’un point de vente collectif qui devrait voir le jour avant la fin de l’année sur l’agglomération ruthénoise.
    Les 46 producteurs disposeront bientôt d’un point de vente collectif qui devrait voir le jour avant la fin de l’année sur l’agglomération ruthénoise. RB
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Innovation. 46 producteurs aveyronnais se sont regroupés au sein d’une Cuma pour vendre leurs produits et animer un point de vente.

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’élaboration du projet Maison commune, avec la création, cette semaine, de la Cuma «Terres d’ici». Fédérant 46 producteurs aveyronnais, celle-ci va alimenter en produits et gérer un point de vente collectif qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année sur l’agglomération ruthénoise. La création de cette Cuma est une initiative particulièrement novatrice puisque c’est la première fois en France que des agriculteurs se regroupent sous cette forme pour mettre en commun un outil de commercialisation.

«Le magasin ouvrira ses portes d’ici la fin de l’année», insiste Laurent Teyssèdre, qui vient d’être élu président de la Cuma «Terres d’ici». «Un bâtiment a été ciblé sur l’agglomération, reste à concrétiser son acquisition ou sa location. Donc, répète-t-il, très prochainement, les grands ruthénois soucieux de consommer des produits de qualité, participer au développement de l’économie locale et favoriser le développement d’une agriculture respectueuse de l’environnement et des hommes, auront à portée de main une gamme complète de produits issus des fermes aveyronnaises.»

Des produits bio et fermiers en vente directe

Pour mémoire, ce sont les paysans eux-mêmes qui animeront au quotidien ce point de vente. «Une majorité d’entre eux ont la certification Agriculture biologique, précise le président Teyssèdre. Et tous les membres ont également signé une charte éthique.» Éleveur de bovins bio à Rignac, ce dernier souligne la pertinence du projet.

«Notre magasin va permettre de resserrer les liens entre agriculteurs et consommateurs sur le département, de décloisonner les univers et mieux connaître les attentes de chacun. Un point de vente collectif, c’est la possibilité d’humaniser la consommation, d’associer des visages aux produits que l’on achète. Transparence, qualité et solidarité sont les mots d’ordre». Isabelle Combes, éleveuse de volailles bio à Salles-la-Source, et Sébastien Cahors, apiculteur bio à Saint-Parthem, complètent le bureau en tant que trésorière et secrétaire.

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