Alain Vidalies confirme le maintien du train de nuit Rodez-Paris

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    Alain Vidalies confirme le maintien du train de nuit Rodez-Paris
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Centre Presse Aveyron

Le secrétariat d'Etat aux Transports a confirmé jeudi sa décision de ne plus financer l'exploitation de six lignes de trains de nuit. Paris-Briançon et Paris-Rodez/Latour de Carol sont toutefois maintenues. 

Dans sa "feuille de route pour un nouvel avenir des Trains d’Equilibre du Territoire" rendue publique ce jeudi, le secrétariat d'Etat aux Transports a confirmé sa décision de ne plus financer l'exploitation de six lignes de trains de nuit, estimant qu'elles "bénéficient d'offres alternatives de mobilité de bon niveau, ou qui vont prochainement s'améliorer avec la mise en service des nouvelles lignes à grande vitesse".

Le "Paris-Rodez" maintenu

Basée sur les préconisations du rapport Duron, cette feuille de route prévoit cependant de maintenir deux lignes, "indispensables en raison de l’absence d’une offre alternative suffisante pour les territoires" : il s’agit des deux lignes de nuit Paris-Briançon, et Paris-Rodez / Latour de Carol, maintenues à raison d’un aller/retour quotidien."Leur matériel roulant sera modernisé, en vue d’assurer le niveau de confort attendu par les voyageurs" annonce par ailleurs le secrétaire d'Etat. 

"Aucune réponse constituant une manifestation d’intérêt n’a été reçue"

En lançant en avril dernier un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI), le Gouvernement avait souhaité permettre à tous les opérateurs ferroviaires de proposer, pour leur propre compte, de nouveaux schémas d’exploitation innovants. "A l’échéance fixée, reportée au 24 juin pour disposer d’offres de qualité, aucune réponse constituant une manifestation d’intérêt n’a été reçue", fait savoir le ministère. En juin dernier, une filiale de Veolia et de la Caisse des dépôts, Transdev, avait pourtant manifesté son intérêt pour «un périmètre élargi» qui inclurait les deux lignes censées rester dans le giron de la compagnie publique, «avec les mêmes subventions». Proposition restée sans suite. 

100€ de subvention par billet en moyenne

Pour le député Duron"l’offre de nuit ne répond plus de manière satisfaisante aux besoins des voyageurs". Un constat étayé par les mauvais résultats de la compagnie. "La fréquentation est en baisse de 25% depuis 2011, Elle représente 25% du déficit des Trains d'équilibre du territoire (TET), alors qu’elle ne correspond qu’à 3% des voyageurs transportés". En somme, "chaque billet vendu nécessite plus de 100 € de subventionnement public en moyenne" conclut le rapport. 

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