Pour la deuxième année consécutive, la cité d’Espalion accueillait, hier, la soirée d’ouverture du festival littéraire des Rencontres d’Aubrac. Autant dire qu’une belle et riche animation régnait sur les berges du Lot, à proximité du Vieux Palais, où se tient l’exposition «De l’eau dans les bulles», pour le lancement de cette XXIe édition qui invite, donc, le public à se plonger dans les Imaginaires de l’eau. De l’eau, il en sera question tout au long de la semaine, dans ses dimensions géopolitiques, scientifiques, poétiques, littéraires, en présence de nombreux invités, dont l’écrivain, professeur au collège de France, Alain Mabanckou, qui évoquera notamment la culture du fleuve Congo, son pays d’origine.
De Saint-Chély à la Dômerie
Après cette première soirée espalionnaise, le festival itinérant se pose aujourd’hui à Saint- Chély-d’Aubrac, où plusieurs intervenants traiteront aussi bien de l’avenir de l’eau en Antarctique et de la place du spatial dans le domaine de l’eau que de la symbolique de l’eau en Inde ou des Lettres de la mer rouge.
Après un buffet autour du lac d’Aubrac, à l’heure du déjeuner, permettant d’associer nourritures du corps et de l’esprit, cette journée de mercredi se terminera lors d’une soirée cinéma en famille avec Le Voyage de Chihiro de Hayao Miyzaki, Oscar du meilleur film d’animation en 2003.
Le Japon sera de nouveau présent jeudi, avec un concert exceptionnel du pianiste Tempei Nakamura, dans l’église de la Dômerie, à Aubrac, ainsi que vendredi, avec des échanges sur les villes d’eau et les bienfaits séculaires des sources chaudes. Avant de partager un dîner japonais sur la place du village après la cérémonie d’ouverture d’un tonneau de saké. Kanpai.
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