Sauvagement agressé à Paris, Jean-Michel Gaudin reste hospitalisé, son état «stabilisé»

  • L’Estagnol est dans le coma depuis son agression à Paris vendredi 3 février alors qu’il portait secours à deux personnes âgées.
    L’Estagnol est dans le coma depuis son agression à Paris vendredi 3 février alors qu’il portait secours à deux personnes âgées.
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Centre Presse / Xavier Buisson

Le drame avait ému au-delà des frontières de l’Aveyron. Vendredi 3 février, Jean-Michel Gaudin, Estagnol d’adoption et chef de rang à la buvette de l’Assemblée nationale, est violemment agressé alors qu’il porte secours à deux femmes harcelées par quatre mineurs dans le secteur de la Bastille, à Paris. Jean-Michel Gaudin, 53 ans, tombe inanimé sous les coups de ses agresseurs qui prennent la fuite.

Selon son ami d’enfance Jean Alazard, en contact avec la femme et les filles de Jean-Michel, son état est aujourd’hui « stabilisé ». « L’environnement médical a la maîtrise de son traitement. Il n’y a pas de dégradation, il n’y a pas d’amélioration », poursuit Jean Alazard.

Mercredi 8 février, Claude Bartolone, président de l’assemblée nationale, ouvrait la séance par un hommage à Jean-Michel Gaudin, connu pour être un « garçon sympathique » selon le député Yves Censi. Au cours de son allocution, conclue par les applaudissements des députés, Claude Bartolone a évoqué une attaque d’une « brutalité effrayante ».

« La femme et les filles de Jean-Michel tiennent le coup, elles sont fortes, raconte Jean Alazard. D’autant plus qu’elles reçoivent énormément de soutien par mail, SMS, de visites à son chevet à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière... Elles ne peuvent répondre à tous ces messages mais adressent leurs sincères remerciements à leurs auteurs ».

Impossible, selon les médecins, de se prononcer aujourd’hui sur l’évolution de sa santé. Certains évoquent la « possibilité », dans une dizaine de jours, de procéder à un réveil progressif de Jean-Michel Gaudin, qui reste aujourd’hui dans le coma. Une « avancée » selon son entourage, à prendre cependant avec des pincettes. « Ce que veulent sa femme et ses filles, c’est le récupérer au plus vite... et rentrer à Estaing ».

Depuis l’agression, c’est le commissariat du Xe arrondissement de Paris qui mène l’enquête pour tenter de retrouver les quatre agresseurs.

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