Quand l’exception artistique ruthénoise inspire le monde économique

  • Les représentants des entreprises devant l’exposition Calder à Soulages.
    Les représentants des entreprises devant l’exposition Calder à Soulages.
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Centre Presse Aveyron

Une étape marquante dans le rapprochement entre plusieurs clubs d’entreprises aveyronnais, tarnais et toulousains a eu lieu samedi. Le partenariat vise à asseoir un réseau rural de développement économique, numérique et culturel. Une trentaine de clubs ont répondu à l’invitation de SisMic. Les musées ruthénois leur ont servi d’exemple pour illustrer la place de l’art dans la réussite des territoires et des entreprises.

« Nous souhaitons créer un réseau intelligent afin que nos pays ne soient plus les banlieues des métropoles » déclare Jean-Marc Lacombe, vice président de SisMic (12). Les actions et les entrepreneurs sont moins visibles en milieu rural, ils gagnent à se rapprocher. « Nous devons nous positionner pour faire le contre poids de Toulouse et Montpellier » abonde Freddy Figaras, président d’Ecoter (81).

Les points communs entre les deux départements ont facilité ce rapprochement. Les deux représentants sont par ailleurs de fervents défenseurs des techniques numériques pour servir le développement économique en milieu rural (lire encadré). Une convention a été signée au terme de la journée par les structures, ralliées par les dirigeants commerciaux de France (DCF), FACE Aveyron, le club de dirigeants d’entreprises tarnaises (CDE81), entre autres.

La majeure partie de l’après-midi fut dédiée à l’art et sa place dans le milieu de l’entreprise. Les participants ont notamment visité les musées Soulages et Fenaille. Christian Teyssèdre a accueilli chaleureusement cette délégation, guidée ensuite par Anne Nière, conférencière et historienne d’art.

« La création artistique et la gestion d’entreprise ont des points communs, elles mobilisent énergie, passion, inspiration » pose Françoise Barutello, présidente du club-entreprises réussir. « La créativité est un moteur à l’innovation » complète Chloé Nortier, responsable des Business Ladies 12.

Dans le management également, l’art trouve sa place. « C’est un bon levier pour entraîner les troupes » ajoute Christine Courade du club ressources humaines toulousain. Elles s’accordent également sur le fait que la richesse artistique d’un territoire a un impact positif l’activité économique.

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