National « Jean-Trébosc » : un record pour une dernière édition ?

  • Les cadors de la pétanque vétérans attirent du public.
    Les cadors de la pétanque vétérans attirent du public.
Publié le
Centre Presse / Aurélien Parayre

L’an passé, 132 triplettes avaient bataillé deux jours durant, un record. Mais aujourd’hui et demain, toujours au boulodrome de Saint-Éloi à Rodez, ce sont entre 140 et 150 formations de joueurs expérimentés qui sont espérées ! « On va battre le record, oui », souffle la cheville ouvrière René Carcenac. Et en plus du nombre, la qualité promet une nouvelle fois d’être au rendez-vous.

Angel Castro, trésorier de l’amicale organisatrice, embraye : « Les champions et vice-champions de France sont là. Mais ils auront la vie dure, car de très belles équipes se sont inscrites. »

A commencer par celle du vainqueur en titre Christian Olmos, associé l’an passé à Patrick Saphore et Serge Paolini. Ils sont donc plusieurs à pouvoir prétendre inscrire leur nom au palmarès d’une épreuve qui, si elle attire des joueurs des quatre coins de la France, reste aussi une référence pour les locaux. De quoi donner à René Carcenac et Angel Castro un large sourire.

Enfin presque. Car tout n’est pas rose à l’aube d’une édition qui, bien qu’elle s’annonce grandiose, pourrait être la dernière. « On ne sent pas de soutien comme par le passé, explique le premier. Et cela même si les joueurs nous disent, eux, que c’est un super concours, c’est d’ailleurs pour cela qu’ils reviennent de si loin. »

Son trésorier d’enchaîner : « ça a été très compliqué de boucler le budget, la plupart des collectivités n’ont plus d’argent pour les associations... » Au point de faire disparaître le concours ? « Pour l’heure, on ne sait pas, mais c’est possible que ce soit le dernier, oui », répondent-ils en chœur.

C’est en tout cas la « der » de René Carcenac à la tête de l’équipe de bénévoles qui, à 76 printemps, aspire à passer la main. « Sauf que ça ne se bouscule pas pour reprendre... », déplore-t-il.

Tout cela sans oublier le manque de place auquel les organisateurs doivent faire face. Durant les deux jours de compétition, ils auront besoin de 65 terrains. « C’est une vraie problématique, on va sûrement être obligé de faire jouer des parties sur le parking, explique Angel Castro. À Rodez, si on est très bien pourvu l’hiver, on manque de terrains l’été. Et je n’ai pas l’impression que l’on est écouté quand on le dit. »

D’autant que le boulodrome Saint-Éloi reste toujours en sursis, selon l’avancement des travaux de l’IUT qui le jouxte. « On nous a dit que c’est possible que ça ne bouge pas avant 2022 », précise René Carcenac.

En attendant, un National doit s’y jouer. Et quel National !

Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?