Dunkerque-Rodez : « On va voir ce qu’on a dans le ventre »

  • Laurent Peyrelade.  JLB
    Laurent Peyrelade.  JLB
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Centre Presse / Aurélien Parayre

Bien sûr qu’on est content. Tu ne peux pas tout avoir quand même. Vouloir jouer dans les Dom-Tom et choisir ton adversaire. Tahiti, c’est très, très bien. ça va nous changer notre routine. » Jeudi, lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match, si le sujet du jour concernait évidemment le déplacement des siens à Dunkerque samedi (coup d’envoi à 15 h), Laurent Peyrelade, l’entraîneur rouergat, n’a pu éviter les questions au sujet du tirage au sort du 7e tour de la Coupe de France qui a eu lieu mercredi pour les clubs d’outre-mer et a envoyé lui et ses hommes à Tahiti le week-end du 11 novembre.

« Tout le monde ne me parle que de Tahiti, ça m’agace, envoie-t-il, alors même que dans les bureaux du club au centre-ville, on s’activait déjà à la logistique de ce voyage hors du commun. Ce contexte extérieur me gonfle. On a deux matches à jouer avant. » à commencer par un dès samedi où l’adversité promet d’être au rendez-vous. « On va voir ce qu’on a dans le ventre », indique-t-il alors qu’il juge les deux dernières sorties des siens « pas très bonnes » (1-0 à Rodéo en Coupe et 2-2 contre Boulogne).

Les Ruthénois sont malgré tout leaders et invaincus cette saison (11 matches en coupe et championnat). « Ce que font les garçons est incroyable », justifie un technicien qui sent malgré tout que la fin de cette incroyable série pourrait approcher : « On est dans une période moyenne, avec de la fatigue, plus mentale que physique d’ailleurs. »

Alors, bien que le club ait été demandeur de jouer ce 7e tour de Coupe loin de la métropole, ne peut-il pas être un bien pour un mal ? « On ne le saura qu’une fois qu’on sera rentré », souffle Peyrelade. Rentrés de 10 jours (départ dimanche 5 et retour mercredi 15 à 48 heures du match au Red Star). Les heures de vol (escale à Los Angeles), les décalages horaires et cette énorme coupure dans les habitudes en plus.

« Certes, j’aurais préféré la Réunion, lâche le coach. Mais Tahiti, c’est une très belle aventure à vivre. D’autant qu’on a besoin de s’oxygéner la tête. Moi le premier, alors les joueurs... C’est comme si on faisait un stage de pré-saison en pleine saison. » Sauf qu’avant ça, Dunkerque puis Créteil pourraient profiter d’une (légère) décompression aveyronnaise. « Oui, ce contexte extérieur est chiant (sic). Le plus important, c’est le match qui vient, point. J’ai prévu de recadrer (mes joueurs) dès vendredi matin . » Une dernière séance synonyme de mise en garde donc avant un déplacement, long de trois jours et de tous les dangers.

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