Rodez. Grand débat national : la parole est aux citoyens
Les citoyens peuvent s’exprimer sur un cahier de doléances.
Depuis le 21 janvier dernier, les Millavois peuvent se rendre à l’accueil de la mairie pour déposer leurs revendications sur le cahier de doléances. "Certains sont venus dès le mois de décembre", précise le maire Christophe Saint-Pierre. De la lutte contre la pauvreté et des inégalités sociales, en passant par la hausse du Smic, des petites retraites à la baisse de la TVA ou à la demande de transports publics adaptés, les messages méprisants à l’égard de la classe politique sont également nombreux.
La mairie dans le rôle de facilitateur
La ville de Millau n’organise pas directement de réunions publiques et suit les recommandations de la préfecture dans ce sens. Si un citoyen souhaite organiser une réunion publique, il peut réserver une salle directement auprès de la mairie, après s’être obligatoirement inscrit sur le site Internet du Grand débat national. "Nous avons un rôle de facilitateur", souligne François-Xavier Monidol, directeur du cabinet.
Mais les "gilets jaunes", qui bénéficient de la salle de la Menuiserie depuis le début du mouvement, ne veulent pas passer par ce cadre-là : " Le Président Macron ne fait ni plus ni moins qu’une campagne présidentielle", déplore-t-on du côté du rond-point de Saint-Germain. Dimanche dernier, ils étaient encore près de 80 pour aborder différents sujets et mettre sur pied les prochaines actions. Ils vont notamment tenir "une permanence" le vendredi matin, jour de marché, rue de la Capelle, "pour convaincre de nouveaux citoyens".
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