Luc-la-Primaube. Les trois élus de la Gauche plurielle se sont abstenus

  • Le maire Jean-Philippe Sadoul et Alain Bessière, présentant le budget primitif.
    Le maire Jean-Philippe Sadoul et Alain Bessière, présentant le budget primitif.
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CORRESPONDANT

Ce dernier traduit la volonté de maintenir "une politique d’investissement ambitieuse".

Nadine Bosc, Sébastien Verviale et Nicole Puech donnent les raisons de leur abstention : "Concernant la pression fiscale suite à la non-augmentation des taux, les bases vont augmenter du taux de l’inflation (1,7 % ou 2,2 %) soit plus que la revalorisation du Smic. Comme en 2018, vous nous proposez un budget alors que les règles concernant les recettes ne sont pas connues. Toujours le même questionnement sur la compensation de la taxe d’habitation par l’État. Nous ne savons toujours pas sur quelle année sera calculée la compensation, ni si elle tiendra compte de l’évolution de la population. Les transferts de compétences des communes vers les communautés d’agglomération qui devaient être source d’économies en termes de fonctionnement et de meilleurs investissements semblent au point mort ou tout simplement invisibles sur les dépenses. Vous présentez un état de la dette qui donne l’impression d’un désendettement pour les années à venir, mais tout dépendra des futurs investissements… Nous partageons les besoins d’investissement à condition de bien définir les besoins pour éviter des dépassements d’enveloppes". À propos des travaux de l’Espace Antoine-de-Saint-Exupéry, ils précisent : "Nous avons voté les travaux supplémentaires mais nous regrettons que ces travaux n’aient pas été inclus dans le projet initial. Nous demandons que le coût global de cet investissement soit présenté, y compris matériel électroménager, tables…".

Le plat de résistance de l’ordre du jour du dernier conseil municipal était l’examen et l’approbation du budget primitif 2019, présenté à l’aide d’un diaporama, par le maire Jean-Philippe Sadoul et Alain Bessière, adjoint au maire, responsable de la commission finances.

Un budget primitif qui retrace l’ensemble des dépenses et recettes autorisées et prévues pour l’année 2019, et qui respecte les principes budgétaires : annualité, unicité, spécialité et équilibre. Le budget primitif reflète la volonté de remplir les engagements pris dans le projet politique. Les efforts de gestion entrepris permettent la poursuite d’un investissement ambitieux dans un cadre pluriannuel. Ce mode de gestion assure une visibilité et une transparence financière.

Le budget 2019 respecte le cadre budgétaire fixé pour toute la durée du mandat : maintenir un niveau d’investissement, contrôler l’évolution des dépenses de fonctionnement pour préserver des marges de manœuvre de la collectivité, préserver le niveau d’épargne sans augmentation de la fiscalité locale et maîtriser l’endettement pour préserver les grands équilibres financiers.

Le total de ce budget primitif 2019 s’établit en mouvements budgétaires à 11 351 350 € (4 168 750 € en dépenses de fonctionnement et 7 182 600 € en dépenses d’investissement). Après 10 875 800 € en 2018, 6 313 784 € en 2017, 6 792 534 € en 2016… Sans reprise des résultats de l’exercice précédent.

En 2018, l’objectif de maintien d’un taux d’épargne brute située entre 8 et 15 % est atteint. Ce ratio détermine la capacité financière de la ville à investir. Il est usuellement considéré qu’en deçà d’un taux d’épargne brute de 8 %, une collectivité territoriale affiche une situation financière fragile, avec des marges de manœuvre limitées. Ainsi, le budget affiche un niveau d’épargne de gestion de 649 150 € et un taux d’épargne brute de 11 %. C’est en maintenant les efforts de gestion que la ville pourra durablement maintenir sa capacité à investir.

Taux d’imposition inchangés depuis 2011

Concernant les recettes de fonctionnement 2019, les impôts et taxes des ménages s’élèvent à 2 960 000 €, les dotations de l’État à 512 750 €, les dotations de Rodez Agglomération à 176 000 € et les autres recettes à 515 000 €. Les taux d’imposition pour la taxe d’habitation, la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties sont identiques à ceux de 2018 et inchangés depuis 2011. Au niveau des dépenses de fonctionnement, les charges de personnel s’élèvent à 1 980 000 €, les dépenses de gestion à 1 539 600 € et les frais financiers à 179 111 €. Un programme d’investissement conséquent sera engagé pour un montant de 6 557 600 €. La ville bénéficiera du soutien de ses partenaires institutionnels pour un montant de plus d’un million d’euros. Il sera également financé par des ressources propres, mais aussi par un emprunt.

Successivement, le maire Jean-Philippe Sadoul, Guy Catala, Dominique Gombert et Jean-Paul Chincholle ont souligné le bien-fondé de ce budget primitif "ambitieux, dynamique, qui traduit la volonté de maintenir une politique d’investissement exceptionnelle, remarquable, au service de l’amélioration du cadre de vie et des services apportés aux Luco-Primaubois".

Le vote du budget a été approuvé par les élus de la majorité, les trois élus de la Gauche plurielle se sont abstenus.

Conseil. Le groupe majoritaire a adopté le budget primitif

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