Olemps. Avec l’atelier cannage, la transmission d’un savoir-faire ancestral

  • L’exercice est délicat et demande patience, expérience, ténacitéet méticulosité.
    L’exercice est délicat et demande patience, expérience, ténacitéet méticulosité.
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CORRESPONDANT

L’utilisation du cannage en France remonte au XVIIe siècle lorsque le rotin commence à être importé en Europe par les Hollandais et les Anglais. C’est en Angleterre que seront fabriquées les premières chaises "foncées de canne".

Le cannage traditionnel se perpétue malgré la concurrence du cannage industriel grâce à des artisans passionnés. Certains partagent également leur savoir-faire au cours d’ateliers. Comme Patrick, originaire de Sévérac, qui a déjà animé, dans le cadre de l’AFR, trois séances pour un petit groupe d’élèves particulièrement appliqués ! Car l’exercice est délicat et demande patience, expérience, ténacité et méticulosité.

Pour canner une assise de chaise il faut une journée pour un professionnel, au moins 4 pour un débutant pour peu qu’il ne casse pas trop souvent ses brins de rotin. Le montage se fait comme la trame d’un canevas en entrecroisant des brins verticaux et horizontaux ; les petits carrés formés il faut alors les garnir en diagonale et il faut alors faire preuve de dextérité ! Mais tout se passe dans la bonne humeur et Patrick donne un coup de main quand rien ne va plus ! Plus qu’une séance et les chaises seront toutes neuves.

Pour ceux que le cannage intéresse, ils devront attendre la rentrée pour un nouveau cycle d’apprentissage…

Les ateliers de l’AFR : 06 14 43 63 30

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