Rignac : la société Greffeuille abat ses cartes dans le commerce de la viande ovine

  • Récompensés, voilà quelques jours, au Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation (Sirha) à Lyon, Jacques et Bernard Greffeuille perpétuent une tradition familiale. C’est Henri, leur grand-père paternel , qui a créé l’entreprise à Bournazel, et ce sont Michel et André, respectivement, leur père et leur oncle, qui ont pris le relais à Rignac, où se trouve d’ailleurs le siège de la société. Et la quatrième génération est déjà à pied d’œuvre puisque Alice (32 ans),  la fille de Jacques, et édouard (31 ans), le fils de Bernard, sont très impliqués. Elle à Capdenac et son cousin à Paris.
    Récompensés, voilà quelques jours, au Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation (Sirha) à Lyon, Jacques et Bernard Greffeuille perpétuent une tradition familiale. C’est Henri, leur grand-père paternel , qui a créé l’entreprise à Bournazel, et ce sont Michel et André, respectivement, leur père et leur oncle, qui ont pris le relais à Rignac, où se trouve d’ailleurs le siège de la société. Et la quatrième génération est déjà à pied d’œuvre puisque Alice (32 ans), la fille de Jacques, et édouard (31 ans), le fils de Bernard, sont très impliqués. Elle à Capdenac et son cousin à Paris. CPA
Publié le , mis à jour
Rui Dos Santos

C’est une histoire de famille qui remonte à plusieurs générations. Tout est parti de Bournazel avec Henri, le grand-père, avant que Michel et André, le père et l’oncle, poursuivent l’aventure. Aujourd’hui, ce sont Jacques et Bernard, les deux frères Greffeuille, qui tiennent les rênes  de cette entreprise, dont le siège social est à Rignac et qui possède son abattoir à Capdenac-Gare, comptant 45 salariés et ayant dégagé l’année dernière un chiffre d’affaires global de 17 m€.  

Leurs produits ont toujours été estampillés Label rouge et IGP (indication géographique protégée). Mais, ils ont également créé une marque, baptisée Agneau allaiton. Passés par Sup de Co Toulouse, Jacques et Bernard Greffeuille, le premier (66 ans) est revenu au pays en 1984 tandis que le deuxième (un an plus jeune) a rejoint son frère dans l’entreprise en 2000, sont à la tête de la société du même nom. Cette entreprise familiale est spécialisée dans la transformation et la commercialisation de viande ovine.

Tout a commencé à Bournazel, berceau de la famille Greffeuille (sans accent et avec deux "f", ils y tiennent !), avec le grand-père Henri. Michel, leur père, et André, leur oncle, ont ensuite effectué un court déménagement jusqu’à Rignac, où l’entreprise possède d’ailleurs toujours son siège social. La quatrième génération est déjà dans les starting-blocks, avec une transmission qui s’annonce en douceur : édouard (31 ans), le fils de Bernard, œuvre à Paris (12e arrondissement), dans une boutique qui sert de vitrine pour les clients d’Ile de France et de showroom, tandis qu’Alice (32 ans), la fille de Jacques, est responsable du personnel, tout en s’occupant des relations avec les éleveurs et la clientèle, dans son bureau installé au 1er étage du bâtiment sorti de terre à Capdenac-Gare, sur le site où la société est aussi co-propriétaire (avec la Fipso, qui abat des porcs) d’un abattoir, acheté en 1996 à la municipalité capdenacoise.

"Nous sommes le maillon central d’une filière, explique Jacques Greffeuille. Nous défendons les circuits courts, avec un état d’esprit plus coopératif que les coopératives, en lien étroit avec des éleveurs qui nous font confiance depuis plusieurs générations". L’intéressé ajoute : "L’agneau allaiton est un agneau élevé sous la mère en bergerie. C’est une démarche originale pour un produit d’exception, unique au monde". Ces éleveurs sont au nombre de 300 avec un bassin de production concentré sur l’Aveyron, le Tarn-et-Garonne, le Tarn et le Lot, sans oublier une soixantaine d’entre eux en Haute-Loire. Forte d’un effectif de 45 personnes, dont 22 pour le seul abattoir, affichant un chiffre d’affaires de 17 M€, "en légère progression", la société Greffeuille est présente dans le Sud-Est, en Ile de France, dans la Vallée du Rhône et "un peu" à Montpellier. En particulier chez des grossistes, des boucheries en direct, mais également dans des petites et moyennes surfaces. Elle travaille aussi avec des chefs cuisiniers, les Bras notamment, avec l’allaiton triple A. "Nous avons certes des pistes d’évolution et de développement mais il y a aujourd’hui un frein : l’approvisionnement, conclut-il. Nous recherchons de la valeur ajoutée, avec de la diversification, d’autant qu’il y a une attente".

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