Saint-Amans-des-Cots. Saint-Amans-des-Ctôs : La Fête du cochon

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CORRESPONDANT

Depuis l’Antiquité, l’hiver annonce le temps pour tuer le cochon. Cette coutume populaire permettait jadis de nourrir une famille en viande et charcuterie pendant une année !

À Cassou, cette tradition n’est pas éteinte. Depuis plus de cinquante ans Michel Calvet qui a repris le flambeau de son père, est "saigneur de cochon" ou "sagnaïre" en patois. Chaque année, il prépare son cochon à l’ancienne, tout à la main dans le respect des traditions et des règles.

Ce jour-là, c’est jour de fête pour la petite équipe présente composée de membres de sa famille et de voisins où chacun à un rôle bien défini.

En général, les femmes s’occupent des boyaux afin de confectionner le boudin, la saucisse et les saucissons tandis que les hommes découpent la viande en petits morceaux pour faire toutes les charcuteries. Puis tous les morceaux qui n’ont pu être utilisés et toutes les graisses servent à la confection des fritons cuits dans une grande marmite. Les jambons, la ventrèche et le lard sont déposés au saloir.

Au déjeuner, il est de tradition de servir l’échine de cochon cuit dans la matinée au court-bouillon avec les légumes du jardin et en toute première entrée, chacun se régale d’un bon potage de vermicelle cuit dans le court-bouillon de l’échine. Et le repas s’agrémente de charcuterie, viande, fromages et desserts divers tel un petit festin.

A la fin de la journée, chacun et chacune repart avec un morceau de boudin ou autres et se donnent rendez-vous "à l’année prochaine" !

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