Decazeville : pour Filham architecture, l'union fait la force
Marlène Costes-Bénazeth et Blandine Alaux, deux architectes aguerries, se sont associées et se sont adjoints les services de deux autres collaborateurs.
L’union fait la force, le célèbre adage est toujours vrai, d’autant plus dans le monde économique pour conquérir de nouveaux marchés. Isabelle Fabre et Marlène Costes-Bénazeth, architectes toutes deux qui œuvraient dans des cabinets libéraux séparés, la première à Villefranche-de-Rouergue et la seconde à Assier (Lot) et à Decazeville, ont décidé de s’associer. "Nous avons voulu nous regrouper afin de mutualiser nos forces de travail", disent-elles en chœur. Elles ont donc créé une toute nouvelle société, Filham architecte, pour démarrer la nouvelle année. Filham, qui signifie filles en occitan, semble parfaitement leur correspondre puisque leur association sur certains projets ne date pas d’hier. Dans leur nouvelle entité juridique, outre leur secrétaire, Blandine Alaux, les deux architectes avaient besoin de renfort, notamment d’un dessinateur projeteur. C’est François Chaty qui a rejoint leur équipe. Celui qui reste l’homme de l’ombre, de par son travail, est tout de même devenu un associé à part entière. Le quatuor ainsi formé a choisi de garder ses bureaux à Villefranche, Assier (46) et Decazeville où la pépinière d’entreprises Chrysalis, qui hébergeait déjà Marlène Costes-Bénazeth, a octroyé à Filham architecture un nouveau contrat d’hébergement de deux ans puisqu’il s’agit d’une nouvelle structure qui travaille aussi avec un nouveau schéma de fonctionnement. "Après 15 ans d’ancienneté, on connaît notre métier d’architecte mais beaucoup moins la gestion. L’hébergement dans la pépinière nous permet de conserver un cadre, de s’entourer d’un garde-fou, de nous recentrer si jamais on s’éparpillait trop", confie Marlène Costes-Bénazeth. Néanmoins, "l’idée est de maintenir nos trois bureaux pour s’ancrer véritablement dans le territoire. La proximité permet aussi la réactivité, on est plus à même de gérer un projet", insiste Isabelle Fabre. Filham architecte répond à toutes les demandes de particuliers, que ce soit de la rénovation ou de la construction, et des marchés publics comme la rénovation d’écoles, de salles des fêtes ou de démolition. "On tend à répondre à des candidatures de plus en plus importantes", se réjouissent les deux architectes qui affichent de belles références dans certaines communes telles que Decazeville, Salles-Courbatiers, Saint-Santin, dans le Villefranchois ou encore le Figeacois qui leur ont fait confiance. "Un projet s’étale environ sur trois ans, c’est ce qui permet vraiment de nouer cette relation de confiance". Audace et rigueur qualifient Filham architecture.
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