Parti combattre en Syrie, le Capdenacois Kévin Gonot condamné à mort

  • Le Capdenacois Kévin Gonot, ici à droite.
    Le Capdenacois Kévin Gonot, ici à droite. Repro CP
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Trois Français ont été condamnés à mort ce dimanche pour appartenance à Daesh par la Cour de Bagdad. Parmi eux, le Capdenacois Kévin Gonot.

Trois Français ont été condamnés à mort ce dimanche pour appartenance à Daesh, a indiqué un magistrat de la cour de Bagdad qui les a jugés, un verdict inédit pour des ressortissants de ce pays. Parmi eux, se trouve le Capdenacois Kévin Gonot. Il fait partie des quatorze djihadistes qui avaient été remis aux autorités irakiennes ces derniers mois. Récemment transféré de Syrie, le jeune homme avait été auditionné par la justice irakienne. Selon une source proche du dossier, il avait avoué avoir suivi une formation militaire et religieuse en Syrie avant de prêter serment d'allégeance à l'Etat islamique.

Parti avec Thomas Collange et leur mère

Rebaptisé Abou Sofyan, il était parti en Syrie avec son demi-frère Thomas Collange, également installé à Capdenac avant son départ, ainsi que leur mère Christine Gonot, ancienne employée de l'Oustal à Sainte-Croix, dans le Villefranchois. Les deux frères avaient été interpellés par les troupes Kurdes le 13 décembre 2018. Tous deux sont proches des frères Clain, figures du djihadisme français et morts en Syrie il y a trois mois, Kévin Gonot était " l'une des voix des attentats de Paris en novembre 2015"

Pour aller plus loin : relire notre article sur ces Capdenacois partis faire le djihad en Syrie.

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