Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : un deuxième réservoir d’eau construit au Breil

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  • Le président de l’entreprise Capraro, Jules Delbos (à droite), avec les élus et technicien villefranchois sur le chantier.
    Le président de l’entreprise Capraro, Jules Delbos (à droite), avec les élus et technicien villefranchois sur le chantier. DDM- GUY LABRO
  • Un deuxième réservoir d’eau construit au Breil
    Un deuxième réservoir d’eau construit au Breil DDM- GUY LABRO
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Un investissement réalisé par la municipalité pour sécuriser l’alimentation de la ville.

Depuis 2 012, la ville est alimentée par l’eau fournie par le syndicat du Ségala et pompée sur le Lévezou. Une décision que l’on doit à Jean-Claude Deltor et qui prend, en cet été caniculaire et aride, toute sa pertinence. Car, s’il fallait pomper dans l’Aveyron, la situation serait aujourd’hui critique. La collectivité serait confrontée à un problème de quantité, un débit réservé devant être respecté, et à un problème de qualité de l’eau. “Le choix qui a été fait à l’époque trouve aujourd’hui toute sa raison d’être. Il ne peut pas être remis en cause”, souligne le technicien Jean-Pierre Olivier.

Villefranche achète au syndicat du Ségala, environ 850 000 m3 d’eau par an, soit 98 % de ses besoins. Le liquide, de plus en plus précieux, arrive dans un réservoir dit du Breil, situé entre le Breil et Combesalès, De là sont alimentés les autres bassins de stockage de Pénevayre et des Filtres.

Afin de sécuriser l’alimentation, les élus ont décidé de quasiment doubler la capacité de stockage au Breil, en construisant un deuxième réservoir. “Cela permettra d’assurer l’entretien et le nettoyage des équipements sans avoir à interrompre la distribution”, explique Jean-Pierre Olivier.

Ce deuxième réservoir aura une capacité de 800 m3 (1 200 pour le premier). Il sera de forme cylindrique, avec un diamètre de 14 mètres, et nécessitera l’emploi de 350 m3 de béton et 15 tonnes de ferraille. Sa construction a été confiée à l’entreprise capdenacoise Capraro, spécialiste en la matière. Après les terrassements, réalisés par l’entreprise SCTP Caville, le radier est sur le point d’être terminé, la livraison de l’ouvrage étant prévue pour la fin de l’année. L’investissement s’élève à 645 000 € H.T., entièrement pris en charge par la commune dans le cadre de son budget de l’eau. C’est le prix à payer pour la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la ville.

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