Rodez. Leïla Lacan, une meneuse de choc au rebond du basket aveyronnais

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  • La meneuse de jeu ruthénoise intégrera l’Insep à la rentrée. La meneuse de jeu ruthénoise intégrera l’Insep à la rentrée.
    La meneuse de jeu ruthénoise intégrera l’Insep à la rentrée. JAT
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Centre Presse

Récente vainqueur du Festival olympique de la jeunesse européenne, Leïla Lacan est promise à un bel avenir. L’adolescente originaire de Rodez, admise l’an prochain à l’Insep, ne rêve que d’une chose : percer au niveau international.

Du haut de son mètre soixante-seize, Leïla Lacan garde la tête sur les épaules. La Ruthénoise, à peine âgée de quinze ans, a remporté la semaine passée avec l’équipe de France, le Festival de la jeunesse européenne (FOJE), à Bakou, en Azerbaïdjan.

Un premier couronnement, certes moins prestigieux que d’autres sacres, mais qui revêt une importance capitale dans la jeune carrière de la sportive aveyronnaise. Membre du pôle espoir de basket-ball de l’ancienne région Midi-Pyrénées depuis deux ans, l’adolescente pourrait bien atteindre d’ici la fin de l’été un de ses premiers objectifs : disputer une compétition continentale avec le maillot tricolore. En l’occurrence, l’Euro U16 (voir ci-contre).

Propulsée en Nationale 3 à 15 ans

Licenciée au Grand Ouest toulousain basket, la meneuse de jeu gravit les marches à vitesse grand V. Avant de fouler le parquet de Tournefeuille, la joueuse a fait ses classes à la CTC Rodez Agglo, formation qu’elle a quittée en 2017 après avoir décroché une des cinq places d’accession au pôle régional. " J’ai affronté les meilleures joueuses de l’Aveyron et de la région toulousaine, ce qui m’a permis de participer à des camps spécifiques où se retrouvent les joueuses les plus fortes", explique l’intéressée au moment d’évoquer son parcours.

De cette expérience dans la capitale régionale, Leïla Lacan a su tirer profit. Une année et demie de formation en catégorie U15 plus tard, la voilà propulsée en Nationale 3, au sein de la réserve des banlieusardes toulousaines, en janvier 2019. En six mois, la jeune basketteuse dispute une dizaine de rencontres face à des adversaires ayant presque deux fois son âge. "En catégorie U15, les filles courent beaucoup, alors qu’en Nationale 3, c’est plus physique et il faut gérer le mental", constate l’adolescente qui ne regrette en rien ce gain d’expérience.

Ces premières rencontres en cinquième division française risquent même de lui servir à la rentrée prochaine. En septembre, la Ruthénoise ira parfaire son basket au prestigieux Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), à Paris. Un privilège qu’elle a obtenu à la suite d’un tournoi des Demoiselles probant en décembre dernier, à Bourges.

Future meneuse de jeu de l’équipe de France senior ?

Au cours de cette épreuve conçue sous la forme d’une compétition-détection, elle décroche le titre de meilleure joueuse et passeuse. "Je sais que l’an prochain, je vais me frotter à un autre niveau, à de meilleures joueuses qui évoluent en Nationale 1 et en Ligue 2, rappelle Leïla, consciente de ses qualités et des lacunes qu’elle devra perfectionner. Mais tout peut aller très vite pour moi. Si je ne fais pas l’affaire, ils me renverront à la maison au bout de six mois."

En se mettant ainsi "en difficulté ", la jeune fille veut franchir un cap et ne s’interdit pas de rêver à bien d’autres choses. "J’ai un objectif : porter le maillot de l’équipe de France senior. "

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