Football : Rodez, un onze type se dégage

  • La joie collective des sang et or après le premier but d’Ugo Bonnet, vendredi face au Mans.
    La joie collective des sang et or après le premier but d’Ugo Bonnet, vendredi face au Mans. - Jean-Louis Bories
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A.P.

Bien que les Ruthénois tirent leur force d’un collectif au sens large depuis plusieurs saisons, la réalité de la Ligue 2 montre des rotations moins évidentes, comme vendredi lors de la large victoire face au Mans (4-1). Et il y a forcément des gagnants et des perdants.

Une machine bien huilée. Un rouleau compresseur même. Et les mêmes têtes qui reviennent, forcément. Oui, le Rodez Aveyron football a bâti sa formidable ascension ces dernières saisons sur un sens du collectif le plus large possible. Mais désormais, face à de grosses cylindrées du football français et à un niveau de jeu qui va avec, un onze type se dégage clairement au sein de l’effectif sang et or.
D’ailleurs, la large victoire de vendredi face au Mans est venue corroborer cet état de faits. C’était le quatrième match à domicile pour la bande à Laurent Peyrelade, pour trois succès et un nul acquis à chaque fois avec les onze mêmes titulaires. Six joueurs (Desmas, Bonnet, Chougrani, Dieng, Roche et Ruffaut) ont même commencé les sept matches joués depuis le début du championnat.


À la différence de ce qu’il pouvait faire la saison dernière en National lors de laquelle même un élément en grande forme lors d’un match pouvait se retrouver hors du groupe de 16 le week-end suivant, Laurent Peyrelade s’appuie aujourd’hui davantage sur des certitudes. Et les changements au sein de l’efficace 3-5-2 semblent le plus souvent contraints ; par les blessures, les suspensions ou encore les déficits de forme.

Caddy doit enfin s’affûter, quid de Sanaia


Seul le poste de deuxième attaquant ne semble encore pas forcément réglé en termes de hiérarchie. Car si Pape Sané a marqué vendredi, ouvrant son compteur avec le Raf, il ne fait pas totalement l’unanimité. Même auprès de son coach. “LP” ayant rappelé jeudi lors de la conférence de presse d’avant-match que Dorian Caddy restait potentiellement le titulaire. Sauf que ce dernier ne parvient pas à revenir à son poids de forme depuis sa blessure à la cheville en janvier dernier. « Il serait au poids, il jouerait, a lâché Peyrelade. Il le sait, je le lui ai dit. » Derrière, les Maanane, Ouhafsa et Mathis ne démontrent pas qu’ils soient encore parvenus au niveau auquel l’équipe les attend.


La saison est longue…


En défense, et alors que les cas de Valentin Henry et Joris Chougrani sur les côtés ne font aucunement débat, le triptyque Roche-Bardy-Dieng voyage en première classe. D’ailleurs, quid de la gestion du retour de blessure de celui qui était la saison dernière le capitaine ruthénois, Amiran Sanaia ? Poussera-t-il un des trois centraux sur le banc ? D’autres peuvent aussi craindre pour leur temps de jeu, comme Loïc Poujol, dont l’expérience du haut niveau ne lui garantit rien. Ou Mathieu Guerbert, barré par le trio d’indéboulonnables au milieu de terrain : Douline-Ruffaut-Tertereau.
Pour autant, la saison est longue, drainant son lot d’aléas. Et le tacticien rouergat n’a plus à prouver sa science pour garder éveiller tout un vestiaire, pour investir un groupe dans son entièreté.    

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