Villecomtal. Diplôme d’honneur pour Nicole Barre, collaboratrice de Météo France

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  • L’automatisation n’enlève rien à la vigilance de Nicole.
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  • Fierté bien légitime de la part de Nicole
    Fierté bien légitime de la part de Nicole
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CORRESPONDANT

Le 1er janvier, Météo-France a décerné un Diplôme d’honneur du Réseau Climatologique d’État à Nicole Barre "pour 50 années d’observation au poste climatologique de Villecomtal (Aveyron). Ses mesures, relevées avec dévouement et passion, contribuent à la mission de Météo France de conservation de la mémoire du climat". Des propos tenus par le président-directeur général de Météo-France, dans sa lettre d’accompagnement adressée aux observateurs bénévoles, destinée à présenter la modernisation du Réseau climatologique d’État.

En 1956, le premier poste était installé près de l’ancienne école de garçons. Les relevés étaient effectués par l’instituteur et secrétaire de mairie. Comme il était mal situé, il a été transféré sur la terrasse de la maison qu’habitait la famille de Nicole dans le village. Henri Catusse, son père, a pris un court moment le relais. Quand Nicole s’est installée à La Rivière avec Marcel, l’appareil a suivi après un petit passage au Couderc. Le 19 août 2019, dans un coin du jardin sans arbres et avec de nombreuses variétés de fleurs, un nouvel appareil plus perfectionné a remplacé l’ancien, devenu obsolète. "Je n’ai rien à faire sinon un peu de nettoyage de temps à autre" indique Nicole avec un sourire. Cet appareil est une station d’observation, composée d’un récipient qui recueille et mesure la pluie : un pluviomètre. La température est mesurée à partir d’une sonde de température, et le tout est relié à un petit panneau solaire. Le contrôle et l’analyse des données sont faits directement à Albi. Celles-ci sont visualisables en temps réel, ce qui permet de repérer immédiatement les phénomènes extrêmes. Cela représente un avantage réel pour la prévision et vise à améliorer le système d’alerte auprès de la population.

L’automatisation vise également à pérenniser les longues séries de mesures (de plus de cinquante ans), qui serviront à mieux connaître l’impact du réchauffement climatique.

Cette modernisation est apparue comme une alternative à un système qui repose actuellement sur les observateurs bénévoles, de moins en moins nombreux hélas.

Félicitations à Nicole et remerciements pour sa contribution, dans l’intérêt de tous, à l’action de Météo-France.

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