Millau. Début décembre, top départ pour le Téléthon en Aveyron

  • Les bénévoles, en compagnie de Xavier Nissan, directeur de recherche à l’AFM.
    Les bénévoles, en compagnie de Xavier Nissan, directeur de recherche à l’AFM. Centre Presse - Mathieu Roualdès
Publié le
Salima Ouirni

Le Téléthon départemental sera lancé cette année les 6 et 7 décembre, depuis Millau.
 

C’est parti pour le lancement du Téléthon. Cette année, c’est la date du 6 et 7 décembre qui a été choisie pour le début de la collecte financière permettant la recherche dans le secteur médical des maladies génétiques ou rares.

Le lancement officiel se fera cette année à Millau. "Avec France 2, nous cherchons le point le plus haut car le slogan est : toujours plus haut, multiplions les victoires", explique Michel Allaux, coordinateur départemental de l’AFM-Téléthon.

L’endroit choisi pourrait être donc le viaduc, mais rien n’est fait pour l’instant. Ce qui est sûr, c’est qu’il se fera bien depuis la ville de Millau.

"L’Aveyron est un grand département, mais peu peuplé. On s’aperçoit qu’on donne plus, en milieu rural, qu’en milieu urbain. Nous avons donc décidé de faire que les quartiers urbains deviennent des communes rurales", ajoute le coordinateur départemental.

Pour ce lancement, les bénévoles de l’AFM ont fait venir le docteur Xavier Nissan. Ce directeur de recherche et responsable technique de l’équipe pharmacologie des dystrophies, rappelle combien le Téléthon apporte des réponses à d’autres maladies, que celle d’origine génétique.

"La progéria, maladie qui entraîne le vieillissement accéléré de la personne, en est une preuve. Il n’y a que trois personnes en France qui sont atteintes, mais cela n’empêche pas l’AFM de financer 10 ans de recherche. Cela a permis de déboucher sur des essais cliniques pour des maladies fréquentes, y compris les cancers", souligne également le chercheur.

Ces explications n’ont qu’un but, celui de faire adhérer un maximum de donateurs.

Cela tombe bien, en Aveyron, on est à la fois mobilisés et généreux. "Nous collectons, chaque année autour de 600 000 €. Cela fait une moyenne départementale de 2,26 € par habitant, contre 1,27 € au niveau national", ajoute Michel Allaux, qui compte bien conserver cette avance.

Ces résultats donnent des ailes à l’AFM qui cherche des idées pour le département.

Les Aveyronnais seront cette année à nouveau au rendez-vous, pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Les initiatives vont certainement se multiplier pour permettre aux 500 personnes travaillant pour l’AFM, de poursuivre la recherche. "Nous vivons des révolutions quasiment tous les trois ans. Ce qu’on vit, aujourd’hui, dans le monde de la recherche, on n’aurait pas pu l’imaginer il y a 15 ans. Ce serait dommage de s’arrêter là !", confie Xavier Nissan.

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