Villefranche-de-Rouergue. Bientôt une conciergerie d’entreprises

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  • Séance du conseil communautaire jeudi soir à Treize Pierres./Photo MCB
    Séance du conseil communautaire jeudi soir à Treize Pierres./Photo MCB
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GDM

La communauté de communes Ouest Aveyron a tenu sa réunion mensuelle jeudi soir.

Une séance technique, tranquille et rapide qui reflétait bien l’ordre du jour s’est tenue avant-hier à la communauté de communes. Toutes les délibérations ont été quasiment votées à l’unanimité. Seulement l’une d’elles concernant les ressources humaines avec la mise à jour des effectifs et la création d’emplois non permanents a vu s’animer deux élus qui se sont ensuite opposés à son vote tandis que quelques autres préféraient s’abstenir.

"Pas de bastibashing"

Patrice Couronne, adjoint à Morlhon, a redit brièvement que c’était à la ville d’embaucher et non à la Communauté de communes, tandis que Didier Pouzoulet regrettait que l’énergie déployée sur les questions environnementales n’ait pas d’équivalence concernant le commerce du centre-ville.

Alors le président de mettre en avant les BastiKdo récompensés au niveau national. "Pas de bastibashing, si vous avez des idées on est preneur", concluait Serges Roques.

Pas moins de quatre délibérations concernaient en effet la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) pour la transition énergétique puisque Serge Roques souhaite que la collectivité s’investisse dans une démarche environnementale forte et innovante.

Et la SCIC représente l’outil juridiquement indispensable pour décliner cette politique. "C’est un grand pari pour le territoire et une initiative tout à fait originale en région Occitanie pour la transition énergétique". Le président de la Communauté de communes a été désigné pour en prendre la présidence. Gagnant-gagnant

Puis c’est le vice-président en charge du développement économique, Laurent Tranier, qui a présenté la future conciergerie d’entreprises sur le modèle d’une structure similaire, déjà en place à Figeac et qui a fait ses preuves. Les entreprises, qui ont du mal à recruter, sont séduites par ce concept qui apporte des services à ceux qui voudraient s’installer sur le territoire. "L’intérêt est de développer les ressources humaines, dans une logique d’économie circulaire, avec les commerçants du centre-ville !".

Dans le sillage de Dyneco, le club d’entreprises lancé il y a un an et demi autour de conférences et de débats, il s’agit là de structurer des services partagés.

Un protocole de travail sera donc lancé sur une durée de six mois afin de réaliser une expérimentation sur trois ou quatre entreprises. Il faudra ensuite confronter l’offre économique à cette future structure. "Ce serait une nouvelle relation entre le territoire et les entreprises. Du gagnant-gagnant".

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