Le train de l’Aubrac maintenu avec 11,50 M€ investis

  • Le train de l'Aubrac est co-géré par l'Etat et la Région.
    Le train de l'Aubrac est co-géré par l'Etat et la Région. Repro CP -
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Centre Presse Aveyron

Les régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes viennent de conclure un accord de financement avec l’État pour garantir la réalisation des travaux sur la ligne des Causses. Le train de l’Aubrac sera ainsi préservé sur les voies entre Clermont-Ferrand et Béziers.
Ligne historique, électrifiée en 1932, la ligne des Causses est aujourd’hui l’un des emblèmes du combat des Régions pour la préservation des lignes de desserte fine des territoires. Le train de l’Aubrac a connu ses heures de gloire dans les années 80 avec la mise en service de l’express l’Aubrac. Cependant, il est aujourd’hui lourdement menacé de fermeture, nécessitant en urgence un important investissement pour la rénovation des voies de 11,50 M€. « La fermeture de la ligne des Causses était inenvisageable pour préserver la mobilité des habitants mais également l’environnement et l’économie de ce territoire. Cette fermeture aurait entraîné la mise sur les routes d’Occitanie et d’Aubrac de 140 camions supplémentaires par jour ou possiblement la délocalisation d’Arcelor-Mittal, et ses 370 emplois aujourd’hui à Saint-Chély-d’Apcher. C’est une belle bataille que nous venons de remporter, dans un effort collectif ! », a déclaré Jean-Luc Gibelin, vice-président de la région Occitanie en charge des mobilités et des infrastructures de transports.
Les travaux d’urgence ont été menés cette année entre Séverac-le-Château et Millau pour 3,57 M€. Une nouvelle étape vient d’être franchie au terme du comité de pilotage spécifique qui a permis d’aboutir à un accord sur le financement d’une deuxième phase d’investissements en faveur de la desserte à proximité de Saint-Chély-d’Apcher. 11,46 M€ seront ainsi engagés pour assurer l’exploitation de la ligne ferroviaire de 2022 à fin 2024.
De son côté, Arcelor Mittal assure de son total engagement dans le développement de la production de l’usine et dans l’augmentation de l’utilisation du rail sur le site de Saint-Chély.

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