Rodez : "Mous" a repris les commandes du Café du Bourg

Depuis quelques jours, le Café du Bourg, que tout le monde appelle encore "Chez Simone", a un nouveau patron. "Mous" Djafar, prononcer "Mouss". La cinquantaine passée, il réalise un petit rêve. Avoir sa petite brasserie. Un rêve d’autant plus beau et sympathique qu’il a pris forme, il y a une quarantaine d’années chez… Simone. Lorsque cette dernière avait ouvert le bar de l’esplanade, aux Quatre-Saisons, face à la mairie. " J’avais une quinzaine d’années, et le mercredi ou le samedi, j’aimais bien aller lui donner un coup de main", raconte "Mous".

Pour autant, ce n’est pas dans ce domaine-là qu’il s’est épanoui professionnellement. Plutôt dans le domaine commercial. Aujourd’hui encore, il est à la tête de la société Tryba, spécialiste dans les fenêtres d’isolation. "Mais pendant plus d’une dizaine d’années, j’ai côtoyé ce milieu de la restauration en vendant des glaces ", avance "Mous". "Puis dernièrement, l’opportunité s’est présentée.. et je me suis dit que c’était le bon moment ". Et puis c’était Simone.

Avant d’ouvrir la brasserie toutefois, "Mous" l’a mise à son goût, en revoyant tout le décor intérieur. Avec goût. Et s’est fixé comme objectif : que les gens viennent passer un bon moment en y mangeant bien.

Carte simplifiée et tapas

Le midi, tous les jours de la semaine, sauf le week-end, il propose entrée, plat dessert. Les jeudis, vendredis et samedis soir, il dispose d’une carte simplifiée et des tapas. "Il n’y a pas beaucoup la culture tapas, mais j’ai vraiment envie que cela fonctionne ", dit-il en montrant des photos de tapas plutôt copieux.

Reste que pour ce commerce, il y a un jour à part dans la semaine : le samedi midi. Le jour du grand marché de la ville.

"J’essaie d’institutionnaliser un moment qui s’appellerait le retour du marché. L’idée, est de laisser disponible les tables de la brasserie pour que les gens viennent déguster leur fromage, leurs farçous ou je ne sais quoi, tout en prenant un verre. L’objectif, c’est de créer un moment convivial," insiste Mous. Figure bien connue du grand ruthénois, c’est flanqué de deux serveurs et d’un cuisinier qu’il se lance dans cette nouvelle aventure. Et déjà, on sent ce plaisir qui l’anime d’accueillir les gens dans son café. Un peu comme il se l’imaginait, parfois sans doute, quand il avait quinze ans