Espalion. Les commerces à la reconquête de la ville

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  • Une reprise en demi-teinte pour la maison Druot.
    Une reprise en demi-teinte pour la maison Druot.
  • Quinze jours à flux tendu pour M-D Coiffure.
    Quinze jours à flux tendu pour M-D Coiffure.
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CORRESPONDANT

La ville et ses commerces s’animent peu à peu même si le retour à la normale n’est pas encore acté. Réactions.

Après deux mois d’arrêt d’activité, les commerces espalionnais, hormis les cafés et les restaurants, reprennent du service et mettent tout en œuvre pour rassurer les clients et les accueillir dans des conditions parfaites de sécurité.

Samedi soir, au terme d’une première semaine de réouverture, le retour à l’activité normale semblait encore bien loin pour les commerçants espalionnais. Certains enregistraient toutefois des signes encourageants de reprise tout en regrettant fortement que le marché du vendredi ait quitté le centre ville.

Dans le secteur de l’habillement, Claire Revel et Bernadette Récoussines, à la tête du magasin de vêtements "Maison Druot", ont rouvert leur enseigne du haut de la rue Droite mardi dernier. Une maison bien connue depuis plusieurs générations et dont la réputation de sérieux et de qualité irradie tout le nord du département. Dès l’annonce possible de réouverture, ces deux commerçantes ont tout organisé pour accueillir leurs clients en sécurité et pour qu’ils puissent choisir, essayer et acheter en toute confiance. "C’est une semaine en demi-teinte, nous ressentons l’appréhension des clients, ce n’est pas encore le retour à la normale et la rue Droite reste bien calme", déclaraient samedi soir Claire et Bernadette avec, tout de même, un brin d’optimisme et de confiance en l’avenir. C’est un tout autre rythme qu’a adopté, depuis le mardi 12 mai, David Montheil, le coiffeur qui a pris la succession de Michel Argentier dans le salon du 44 boulevard Joseph-Poulenc. Si la passation de pouvoir entre les deux hommes devait se faire en douceur, début avril, le confinement en a décidé autrement. David ne pouvait pas mieux commencer car depuis mardi c’est la ruée vers son salon de la part de nombreux Espalionnais pour qui le passage chez le coiffeur est le symbole de la liberté retrouvée. "Je m’en souviendrai longtemps de cette semaine à flux tendu, des incessants coups de téléphone auxquels il m’est difficile de répondre ; mais les clients sont compréhensifs lorsque je leur annonce une semaine de délai pour le rendez-vous" déclare David. Pour ce coiffeur commence, aujourd’hui mardi, une autre semaine qui risque fort de ressembler à la précédente puisque le planning prévoit un client chaque trente minutes sur des journées marathon pouvant atteindre les dix heures de travail.

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