Les Français choisissent de plus en plus de donner une seconde vie à leurs objets en les réparant

  • Ordinateurs, vélos, bijoux, meubles... 36% des personnes sondées donnent une seconde vie à leurs affaires en les réparant elles-mêmes (55%) ou en faisant appel à un professionnel (45%).
    Ordinateurs, vélos, bijoux, meubles... 36% des personnes sondées donnent une seconde vie à leurs affaires en les réparant elles-mêmes (55%) ou en faisant appel à un professionnel (45%). xavierarnau / Istock.com
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Relaxnews

(Relaxnews) - Selon une récente étude de l'Ademe, les Français sont de plus en plus enclins à réparer leurs objets, aussi bien pour réduire leur production de déchets que pour faire des économies financières. 

Parmi les nombreux gestes écologiques du quotidien, celui de réparer les objets pour les faire durer plus longtemps est de plus de plus plébiscité par les Français, montre un récent rapport de l'Agence de la transition écologique (Ademe). Depuis six ans, les Français se montrent de plus en plus ouverts à cette pratique : en 2020, 87% la considèrent d'un bon œil, soit 7 points de plus qu'en 2014, souligne l'enquête de l'Ademe. 

Face aux importantes répercussions économiques de la crise sanitaire, la volonté de réparer prend tout son sens. Si 91% des sondés estiment que ce geste permet de réduire leur production de déchets, 87% considèrent que cela leur permet de préserver leur budget. Les considérations sur l'aspect financier varient toutefois selon les sondés, puisque 53% estiment qu'il est plus coûteux de réparer que de racheter un produit neuf pour remplacer l'ancien. 

Concrètement, 36% des personnes sondées donnent une seconde vie à leurs affaires en les réparant elles-mêmes (55%) ou en faisant appel à un professionnel (45%). Les ordinateurs, les vélos, les bijoux, les meubles ou encore les lunettes figurent parmi les objets les plus fréquemment réparés. Les équipements électroménagers sont à l'inverse les plus remplacés par des articles neufs (fer à repasser, cafetière, réfrigérateur, micro-ondes...)

Les principaux freins évoqués par les Français interrogés pour réparer leurs objets sont, dans l'ordre, le coût financier (68%), l'obsolescence programmée (51%), le niveau de complexité de la réparation (40%) ou encore le manque d'informations (25%). 

Toutefois, une garantie de trois mois sur les articles achetés (incluant la réparation), l'accès facilité aux pièces détachées, ainsi qu'un indice de durabilité mentionné sur les produits sont des arguments qui parviennent à convaincre une majorité de Français à se lancer (respectivement 82%, 86% et 88%). 

Etude réalisée par Harris Interactive pour l'ADEME en partenariat avec Fnac-Darty en mai 2019 auprès d'un échantillon de 10.028 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus. 

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