Il y a 30 ans, Boussac vivait une crue historique

  • Lors de la prise de vue, la décrue était déjà bien amorcée. À son niveau maximum, le niveau était à quelques dizaines de centimètres de la barre transversale des poteaux de but !
    Lors de la prise de vue, la décrue était déjà bien amorcée. À son niveau maximum, le niveau était à quelques dizaines de centimètres de la barre transversale des poteaux de but ! Archives Jean-Louis Mirabel -
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CORRESPONDANT

Il y aura précisément 30 ans le 19 juin qu’un front d’orage très localisé et d’une rare intensité s’était abattu sur la commune, prolongeant sa zone d’action jusqu’à Limayrac (Colombiès).

Ce sont alors près de cent cinquante millimètres d’eau qui sont tombés en deux averses et dans l’espace de moins d’une heure. Au pays des Cent vallées, chacune d’entre elles s’est alors transformée en véritable torrent, et le Lézert s’est vu jouer le rôle de collecteur principal pour accueillir cette déferlante d’eau qui a tout emporté sur son passage.

La décrue a alors laissé place à un champ de désolation, des prés qui venaient d’être fauchés ont été dépouillés de leur récolte, les berges de ruisseau furent détruites et emportées par le courant.

Au Pont de Membre, le mur de soutènement du court de tennis avait cédé sous la furie du courant tandis que l’enrochement du stade au bord du Lézert fut pris par la déferlante. Des balles de tennis que des joueurs avaient perdues, furent retrouvées sur la commune de Sauveterre-de-Rouergue. Ce phénomène climatique bien circonscrit est fort heureusement à classer dans les faits rares. En effet seuls les plus anciens se souvenaient alors d’avoir entendu parler d’un tel déluge, classant cet événement local au registre de crue du siècle.

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