Villefranche-de-Rouergue. Une longue séance avec une série de votes interminables

  • Conciliabules avant l’élection des vice-présidents.
    Conciliabules avant l’élection des vice-présidents.
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GDM

Après la désignation du président, les délégués communautaires n’en ont pas eu fini des votes. Bien au contraire. Il y en a eu onze autres, prolongeant cette séance d’installation du nouveau conseil communautaire jusqu’au milieu de la nuit. Commencée à 18 h 30 mercredi soir, elle s’est achevée jeudi matin à près d’une heure. Une réunion interminable à laquelle a assisté, quasiment tout au long, dans les rangs du public sur les gradins de la salle Adrien-Blanchet du gymnase, l’ancien président et maire de Villefranche, Serge Roques.

Pour chaque élection de vice-présidents, onze en tout, (lire la liste en encadré), les 52 délégués ont été appelés à mettre leur bulletin dans l’urne après être passés par l’isoloir, désinfecté après chaque tour. Vote et dépouillement duraient près de vingt minutes chaque fois.

De cette élection des vice-présidents, retenons la traduction d’une faille toujours présente entre Villefranche et les autres communes. Les candidats présentés par la majorité municipale de Jean-Sébastien Orcibal, ont recueilli moins de suffrages que les maires ruraux. Pour l’un d’eux, Jean-Michel Bouyssié, un deuxième tour a même failli être nécessaire.

Pour ces postes de vice-présidents, un seul candidat, sauf pour le deuxième, où Emmanuel Destruel s’est opposé à Didier Pouzoulet-Ligue, relent de la fusion de la Communauté de communes du Villeneuvois avec Villefranche et Najac. La minorité municipale de Villefranche, muette pendant toute la soirée, ne s’est jamais présentée.

Dans le bureau communautaire, Michel Delpech et son équipe ont fait une place à Jean-Pierre Masbou et l’un de ses soutiens, Guy Marty, le maire de Martiel. Ce qui peut être garant d’un bon fonctionnement pour les six ans du mandat.

Le principe de 24 membres associés à ce bureau (des maires et représentants de maires autres que le président et vice-présidents, et deux délégués des oppositions municipales de Villefranche et Villeneuve) a été acté. À mains levées. Sans cette unanimité, de nouveaux votes à bulletins secrets auraient été nécessaires. On était déjà assez passé dans l’isoloir.