Ligue 2 : Rodez à l’épreuve d’un ambitieux face à Caen

Les voyants sont au vert chez les sang et or. Une cinquième place avec quatre points en deux journées, une infirmerie exceptionnellement vide et pas le moindre cas de Covid-19 à l’horizon : les raisons de se réjouir sont nombreuses au Rodez Aveyron football avant la réception de Caen, ce soir, à la sortie de deux semaines de trêve internationale. « On a très bien travaillé depuis le dernier match, apprécie Laurent Peyrelade, l’entraîneur. Il y avait de la qualité, de l’intensité. Dans l’état d’esprit, c’était bien. »
Le tableau est idyllique, en somme. Et vient rappeler les agréables souvenirs du début d’exercice précédent, durant lequel la formation ruthénoise avait déjà accumulé les bons résultats. Mais on le sait, le football professionnel est un monde terrible, de ceux qui n’accordent guère de temps aux réjouissances. Ce soir face aux Normands, le bon début de saison du Raf passe l’épreuve d’un ambitieux de Ligue 2.
Cette opposition sera l’occasion de jauger un peu mieux le niveau des équipiers de Pierre Bardy. Mais aussi de voir si des progrès ont été effectués dans le jeu. Car si quelques nuages s’invitent dans le ciel bleu aveyronnais, c’est bien au niveau du contenu, pas totalement satisfaisant lors des deux premières journées. On le sait, il ne faut pas attendre des Ruthénois qu’ils remportent leurs matches de Ligue 2 avec une marge folle et une possession de balle guardiolesque. Cela ne correspond pas à l’identité de jeu que veut insuffler Laurent Peyrelade, faite d’intensité et d’attaques rapides, encore moins au statut de l’équipe, qui figure encore comme une inexpérimentée au sein de sa division, même si elle n’a plus l’étiquette de promue.

La maîtrise sera-t-elle au rendez-vous ?

Mais tout de même, la victoire contre Grenoble (1-0) et le nul contre Pau (1-1) ne doivent pas masquer une maîtrise et une inspiration encore perfectibles. « Face à Caen, il faut qu’on soit dans la lignée de ce que l’on a fait contre Grenoble, en étant plus performant et un peu plus juste offensivement », convient Laurent Peyrelade. Et le ciel ruthénois n’en serait que plus radieux.