Football : les Ruthénois comme des grands !
Dominateurs, les Ruthénois ont obtenu dans les dernières minutes une victoire largement méritée.
Nous nous considérons toujours comme un promu. » Depuis le début de la saison, le discours de la modestie a été rabâché inlassablement du côté des dirigeants du Rodez Aveyron football. Il va peut-être falloir arrêter de les croire, surtout si sur le terrain leurs joueurs continuent de les contredire, comme cela a été le cas, hier soir, lors de leur victoire face à Dunkerque.
Au-delà du succès, leur deuxième de la saison, les Ruthénois ont mis la manière et de nombreuses qualités qui devraient les conduire à coup sûr vers le maintien, si elles sont répétées régulièrement. Face à un promu, un vrai, l’équipe de Laurent Peyrelade a su mener le match à sa main, en ayant la maîtrise du jeu durant une grande partie des 90 minutes. Dans un passé pas si lointain, David Douline et ses équipiers n’ont pas toujours su s’accommoder au mieux de cette situation, mais hier, c’est bien en patrons qu’ils se sont conduits.
Papis Dembélé, pour sa première titularisation, est venue récompenser le bon travail de son équipe en ouvrant la marque à la réception d’un centre de Yohan Roche (21e). Une concrétisation logique, au cœur d’un premier acte passé presque totalement dans le camp dunkerquois et animé par quelques intéressants mouvements collectifs. De quoi faire écho aux belles séquences entrevues les semaines précédentes et notamment lors de la prestation aboutie à Sochaux (2-2), sept jours plus tôt.
La saveur de la victoire aveyronnaise réside aussi dans les vertus mentales affichées en fin de rencontre. Car peu après la pause, les Nordistes sont revenus à hauteur sur un penalty de Billy Ketkeophomphone (50e), consécutif à une poussette de Yohan Roche sur Thibaut Vialla.
De quoi rappeler les mauvaises habitudes prises en début de saison, avec les nuls concédés à Pau (1-1) et à Sochaux après avoir mené. Mais cette fois, les Ruthénois ont su trouver les ressources pour faire basculer le scénario dans leur sens.
Passés tout près de reprendre l’avantage rapidement, par Roche (55e) puis Joris Chougrani (56e), ils ont patienté jusqu’aux dernières minutes et un coup de grinta d’Ugo Bonnet pour pousser le ballon au fond. De quoi faire chavirer de bonheur Paul-Lignon, car le public ruthénois, bien que réduit, peut être ravi de voir ses protégés grandir.
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