Villefranche-de-Rouergue. Laurent Tranier favorable, en revanche mise en garde de la préfecture

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    Laurent Tranier favorable, en revanche mise en garde de la préfecture
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GDM

Face à la colère des petits commerçants devant les mesures de confinement les obligeant à rester fermés s’ils sont considérés comme "non essentiels", quinze maires, dont Christian Teyssèdre, à Rodez, ont pris des arrêtés, en contradiction avec le décret du 29 octobre 2020, autorisant l’ouverture des commerces de centre-ville. Suite à cette démarche, la préfète de l’Aveyron, Valérie Michel-Moreaux, a fait passer un communiqué dans lequel elle rappelle que s’ils ouvrent malgré tout "les commerçants s’exposent à des poursuites pénales et à être privés du bénéfice des aides de l’état prévues sur cette période". Elle rappelle également que "la période de confinement a pour objet de limiter la circulation du virus Covid-19 très présent sur le territoire français et particulièrement en Aveyron".

Ce soir, le conseil municipal de Villefranche se réunira. Sur les réseaux sociaux, un appel a été lancé afin que les petits commerçants et les habitants qui les soutiennent se rassemblent à 18 heures, devant la salle de la Madeleine, où se tiendra la séance, afin de faire entendre leurs revendications. Il y a fort à parier que cette question s’invite aussi dans les débats puisque Laurent Tranier, candidat malheureux aux dernières élections municipales, a d’ores et déjà pris position sur sa page Facebook, Aveyron 2020: "Nous partageons les inquiétudes des commerçants et soutiendrons leur demande de réouverture lors du conseil municipal". Quel discours tiendra alors Jean-Sébastien Orcibal ? Quelle réponse apportera-t-il à cette épineuse question ? Peut-être se calquera-t-il sur la réaction de sa collègue du conseil régional, Emmanuelle Gazel, maire de Millau, qui a déclaré : "Ces actes sont illégaux et seront déférés par le préfet au juge administratif en vue de leur annulation. Ces arrêtés vont obliger les forces de l’ordre à s’assurer par de fréquents contrôles que les commerces concernés sont fermés alors que nous sommes en plan Vigipirate renforcé" et que "nos policiers ont déjà bien assez à faire aux abords des écoles, lieux de culte et autres endroits sensibles". Devant l’injustice qui frappe les commerces de détail de cœur de ville, elle indique faire "partie des maires qui demandent au Premier ministre d’assurer le principe d’égalité dans notre pays". M.-Ch. B

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