Decazeville. Cyclisme : rencontre avec Mathieu Munoz, le puncheur

Malgré l’arrêt du sport amateur, l’actualité du Guidon decazevillois continue. C’est pourquoi durant cette période nous irons à la rencontre des nouvelles recrues. Aujourd’hui coup de projecteur sur Mathieu Munoz.

Mathieu, présentez-vous…

Je suis originaire de Rodez, 34 ans. J’habite Bozouls, je suis directeur d’école à Mur-de-Barrez. J’ai été éducateur au RAF pour les jeunes 12-17 ans. Je pratique le cyclisme assidûment depuis deux ans.

Des débuts dans le cyclisme tardif…

Ce sont mon père et mon oncle (qui est décédé cette année) qui m’ont fait aimer le vélo; mon oncle avec qui je regardais le tour et qui adorait me parler des exploits des deux grimpeurs de son enfance qui étaient Charly Gaul et Federico Bahamontes. Quelques sorties réalisées plutôt en balade, j’ai prise ma 1re licence à Bozouls en UFOLEP à 32 ans. Une seule course au compteur.

Beaucoup de cyclosportives ont été annulées cette année?

Oui, je n’ai pu participer qu’à 3 épreuves, le tour des Cols à Andorre avec une arrivée à Coma d’Arcalis, culminant à 2225 mètres d’altitude que j’ai remportée, la cycl’Roquefort ou je termine aussi 1er et la ronde Castraise où je prends la quatrième place.

Pourquoi avoir signé au Guidon decazevillois?

Avec le club de Bozouls, nous avons pu participer en février au stage du guidon en Espagne. J’ai fait la connaissance des coureurs tels Guillaume Loubeau, Alexandre Blanc, Germain Déléris, Ludovic Burdack. L’accueil des coureurs et dirigeants ainsi que l’ambiance m’ont beaucoup plu. Par la suite, j’ai rencontré Guy Cabrol qui m’a convaincu de signer au Guidon.

Vos objectifs?

Je dois apprendre auprès de mes coéquipiers, bien intégrer la team APRODIA, participer à des courses à étapes, aider et surtout prendre du plaisir.

Vous vous situez dans quelle catégorie de coureur?

Je me définirais plus comme puncheur, les efforts intenses et brefs me conviennent parfaitement. Sinon, j’aime la gestion de l’effort durant l’ascension des cols d’où l’engouement des cyclosportives. Les courses à étapes peuvent me procurer cette sensation. Je remercie Guy Cabrol pour la confiance qu’il m’accorde ainsi que le président Philippe Viguié. En attendant, nous devons bien nous protéger face au virus.