Millau : la « Zaï Zaï Zaï Zaï » attitude pour rester dans sa bulle

À moins de cent kilomètres de là, vit un papa prolifique de ses mains. Instruments, micro, crayon ou stylo, il réveille souvent tout ce qu’il couche sur papier. Il y a cinq ans, de Bédarieux, Fabrice Caro, dit Fabcaro, crée Zaï Zaï Zaï Zaï aux éditions Six Pieds sous terre. Une bande dessinée vendue à près de 200 000 exemplaires.
Céline Guelton-Thomas, présidente d’Aporia Culture et vouant un attrait particulier à la sensibilisation à la culture, détaillait, en début de semaine : « Cet événement fait suite à plusieurs rencontres à Millau. Il rassemble les envies et les compétences de chaque structure organisatrice. » Dont Clément Forir, de « Caumes des livres », avenue de la République, absent à la présentation, mais l’un des précurseurs de ce festival unique en son édition. Il accueille d’ailleurs en sa librairie une exposition d’extraits de dessins et de planches dans sa vitrine. Autour de la table, figuraient également Denis Cabiron, gérant de Pingpong cowork, qui met en lumière une exposition dans ses locaux ; Virgil Vergues, adhérent à Grands causses cinéma, qui présente la projection du film de François Desagnat ; Catherine Des Boscs, directrice de la médiathèque, qui abrite une partie de l’expo et une conférence ; Nelly et Zelda, de la galerie En Traits libres et des éditions Six Pieds sous terre, à Montpellier.
Tous étaient là pour parler des grandes lignes du programme. Celles qu’on verra dans les phylactères à travers la ville, jusqu’au 20 janvier. En plus des ateliers et autres soirées thématiques. Tout un programme.