Versols-et-Lapeyre : Olga et Philippe nous mettent en boîtes

  • Olga développe une gamme de produits qui sublime le "jardin aveyronnais" : "J’essaie, au maximum, de travailler avec des producteurs locaux." 	OG
    Olga développe une gamme de produits qui sublime le "jardin aveyronnais" : "J’essaie, au maximum, de travailler avec des producteurs locaux." OG Repro CP
Publié le
Aurélien Delbouis

Installée à Versols-et-Lapeyre, Olga Gorbatchev a créé L’épicerie Potichou, où elle décline sa passion pour la cuisine et la conserverie. Une aventure professionnelle pour elle et son mari, devenu maître de "l’élixir à cocktails" qui a rejoint le navire avec sa marque Le Bocal à sirènes

Dans son atelier installé sur les rives de la Sorgue, la jeune maman laisse libre cours à son imagination. Confiture de reines-claudes, de cerises noires, poivrons au curcuma, pesto aveyronnais… Les effluves qui s’échappent de cette petite cuisine artisanale ont l’odeur de l’enfance. Elles ont aussi pour Olga, le goût d’une nouvelle vie. Arrivée de l’Est de la France quelques jours à peine avant le premier confinement, la trentenaire a épousé l’Aveyron en même temps que Philippe, son mari. "Nous avions décidé de nous rapprocher de la famille de mon mari qui a grandi à Decazeville. Je savais aussi pertinemment qu’il était temps de changer de vie professionnelle avec l’idée de créer quelque chose à soi. L’envie de pas mal de monde dans notre génération", développe Olga.

À peine le temps de défaire les cartons que l’idée de Poti’chou fait son chemin : une conserverie artisanale consacrée aux fruits et légumes. "J’ai toujours aimé cuisiner mais je ne me voyais pas pour autant tenir un restaurant. La conserverie s’est peu à peu imposée car elle allie le plaisir de la cuisine à un rythme de vie que j’ai choisi."

Pour Olga, investie jusqu’alors dans l’innovation de l’horlogerie de luxe, terminée la vie en grande entreprise. Ses journées, elles les passent aujourd’hui, dans son petit laboratoire de Versols et Lapeyre. "Une petite cuisine artisanale, complète Olga. Il n’y a rien d’industriel là-dedans."

Bocal à sirènes

"L’idée a toujours été de travailler avec les vrais bons produits d’ici." Des fruits et légumes uniquement. "Je ne suis pas végétarienne mais je trouvais plus sympa d’axer mon offre sur le végétal. Une offre assez limitée dans le commerce pour le moment." Cerises noires, pêches, carottes… pour l’heure Poti’chou propose dans son épicerie en ligne, une dizaine de références. Des recettes qui évoluent au fil des goûts et des saisons. "Il y a quelque chose d’exaltant, d’enivrant à créer des recettes, poursuit la jeune femme qui vient d’embarquer Philippe dans l’aventure. "Durant l’été, mon mari a beaucoup été là. Mais lui est très fruits, très sucrés. Il s’est fortement investi dans le projet." Le résultat n’a pas traîné : avec sa marque le Bocal à sirènes, le papa se lance lui aussi dans l’élixir à cocktails. La base travaillée d’un cocktail réussi à mélanger à l’alcool de son choix.

"Le Bocal à sirènes est une marque de Potichou mais on a voulu faire la distinction d’entrée. Ce n’est pas le même usage, pas le même public, mais c’est tout aussi sympa !" valide Olga qui propose tous ses produits sur son épicerie en ligne. On pourrait aussi retrouver très prochainement les marques Poti’chou et Le Bocal à sirènes en magasin. "On y travaille en ce moment. D’ici au printemps, j’espère que ce sera le cas."

 

www.potichou.net/ www.lebocalasirenes.com/

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