La culture servie sur un plateau à Argences-en-Aubrac

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  • Le noyau dur de l’association avec Odette Roquette, la présidente, ci-dessus à gauche. Olivier Courtil.
    Le noyau dur de l’association avec Odette Roquette, la présidente, ci-dessus à gauche. Olivier Courtil. Centre Presse - Olivier Courtil
  • La culture servie sur un plateau à Argences-en-Aubrac
    La culture servie sur un plateau à Argences-en-Aubrac Centre Presse - Olivier Courtil
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    La culture servie sur un plateau à Argences-en-Aubrac Centre Presse - Olivier Courtil
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Olivier Courtil

L’association culturelle de l’argence est née le 20 novembre 1998 à Sainte-Geneviève-sur-Argence avec pour objet la promotion de la culture dans le nord-aveyron sous toutes ses formes. Une convention d’objectifs a été signée avec la commune d’argences-en-aubrac pour accompagner les projets dans une démarche de développement territorial.

À l’avant-garde, l’association culturelle de l’Argence (Acla) l’a été en ouvrant le milieu rural à toutes formes artistiques. Un brin élitiste à l’origine, l’ancienne présidente Édith Emerard, en charge de la programmation culturelle en convient, l’association s’est démocratisée. Elle a appris. Depuis, l’Acla a mûri. Elle est même devenue populaire.

Sur les traces du regretté Paul Cassagnes, un souffle nouveau porte l’association qui multiplie les projets au gré de ses ateliers : occitan, peinture, livre et lecture, histoire, jardins partagés, le champ d’exploration ne s’interdit aucune limite. Un formidable terreau sur le plateau qui permet à chacun de s’immerger dans la culture sous toutes ces formes (expositions, concerts, spectacles…) Des ramifications qui ont permis à de nombreux projets de prendre racine comme la troupe des Martagons de l’Aubrac et plus récemment, en 2016, le festival des Fêtes musicales de l’Aubrac initié par le violoncelliste Alain Meunier. Comme la culture représente le lien social, la passerelle entre les êtres, de nouveaux venus ont fait leur apparition. La virtuose au piano, Anne Le Bozec, pièce maîtresse des Fêtes musicales de l’Aubrac dont la prochaine édition se déroulera du 2 au 7 août, a ainsi posé ses valises et créé un studio d’enregistrement dans sa grange.

Des ateliers comme des poupées russes

Plus qu’un haut-parleur, l’Acla est source de création. Elle est même l’écho de la municipalité qui s’appuie sur l’association pour créer du lien et se développer. C’est d’ailleurs stipulé dans la convention signée avec l’ambition de générer de l’activité économique, de maintenir et d’accueillir une population nouvelle. Être attractif, en somme. Dans le sillon, une librairie insolite vient d’ouvrir et un ancien chef de Laguiole, Jean-Luc Dauvergne, a décidé de poser ses pianos pour bénéficier de cette vitalité culturelle qui essaime la commune nouvelle. Et au-delà. Les ateliers de l’association sont comme des poupées russes, à l’instar des Fêtes musicales de l’Aubrac qui, dans leurs animations proposées en marge des concerts, ont notamment reçu en 2017, la romancière et voisine du Cantal, Marie-Hélène Lafon, lauréate du dernier prix Renaudot (photo ci-contre). L’Aubrac inspire, l’Aubrac respire la culture. Il ne reste plus qu’à continuer à tirer le fil de la curiosité.

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