Usine Bosch de Rodez : "Nous préserverons ce site industriel", affirme le ministre de l'Economie
Le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, a assuré, ce jeudi à Albi à l'occasion de la première réunion du conseil national de l'hydrogène, que le site industriel Bosch de Rodez serait préservé.
En visite à la Safra, le fabricant albigeois de bus hydrogène à l'occasion de la première réunion du comité national de l'hydrogène (CNH), Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance s'est voulu rassurant quant à l'avenir du site industriel Bosch de Rodez positionné sur des technologies liées au diesel, principalement des injecteurs, rapportent nos confrères de la Dépêche du Midi.
"Je connais les inquiétudes et croyez-moi, nous travaillons tous les jours pour assurer la pérennité du site, a indiqué Bruno Le Maire. J'ai dit au président de Bosch que nous tenions au site de Bosch à Rodez. C'est un site industriel important. Il faut regarder comment on peut le préserver. C'est l'engagement que je prends à Albi. Nous préserverons ce site industriel. C'est un engagement pris par la direction de Bosch."
Avec quelles activités ? C'est tout la question. "Sous quelle forme, avec quel type d'activités ? C'est ce sur quoi nous travaillons. Nous regardons comment on peut maintenir l'activité qui existe aujourd'hui, se réorienter peut-être aussi vers des activités hydrogène...il y a plusieurs hypothèses qui sont sur la table" a précisé Bruno Le Maire.
Un comité de suivi sera mis en place par Agnès Pannier-Runacher
Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée en charge de l'Industrie, qui était du déplacement a précisé qu'il y aura "une réunion avec les organisations syndicales et les représentants de Bosch début Mars. Nos équipes seront présentes. Je ferai un comité de suivi après cette réunion vers la fin du mois de mars. Nous continuons avec le dispositif territoire d'industrie à aller rechercher aussi sur le territoire, tous les dossiers industriels pour leur permettre d'accélérer."
Quid du projet de Verkor d'implantation d'une mega-usine de production de batteries pour voitures électriques : "On en parle beaucoup mais je crois savoir que dans les choix de région qui sont regardés par Verkor, il y a d'autres possibilités. Nous allons laisser cette entreprise avancer; c'est un projet qu'elle doit mener aussi avec les constructeurs automobiles qui commandent les batteries. À ce stade c'est une hypothèse parmi d'autres."
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