Boisse-Penchot : dix emplois de moins à Usicap

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  • Alain Cornelles, patron de MP Usicap. / Photo BHSP.
    Alain Cornelles, patron de MP Usicap. / Photo BHSP.
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DDM

En butte à une forte baisse des commandes inhérente à la crise économique dans le secteur aéronautique pour qui elle travaille à 100 %, la société MP Usicap de Boisse-Penchot, spécialisée dans l’usinage et la mécanique de précision, a vu son chiffre d’affaires chuter de près de 70 % : passant de 4,50 M€ à 2 M€ sur le prévisionnel de l’exercice en cours (l’exercice comptable allant de juin à juin). La baisse a essentiellement concerné les commandes pour les Airbus A 320 et surtout les A 350.

Alain Cornelles, patron de MP Usicap et coassocié de la société avec Jean-Claude Maillard (patron de Figeac Aéro) a dû prendre de douloureuses décisions : "Nous étions 39 personnes. Nous avons été contraints de nous séparer de 5 CDD que nous comptions embaucher. Nous avons planché sur une activité partielle de longue durée (APLD) pouvant aller à 60 % d’activité et 40 % de temps chômé. Les projections nous ont conduits à opter pour une APLD à 50 % d’activité et 50 % de temps chômé, à l’instar du secteur aéronautique. Mais il faut savoir que l’APLD est conditionnée au fait de s’engager à conserver les effectifs durant deux ans. Compte tenu des projections, nous avons dû procéder au préalable à 5 licenciements. Cela devait initialement concerner 7 personnes, mais nous avons pu réduire le nombre. Avec l’accompagnement de la Direccte, de la sous-préfète Pascale Rodrigo et du maire Francis Cayron, nous avons pu atteindre cet objectif d’APLD à 50 %, permettant de sauver deux emplois de plus". Usicap est en APLD depuis février.

Alain Cornelles entrevoit toutefois une lueur d’espoir : "Le chiffre d’affaires devrait remonter à 2,6 millions d’euros car nous avons pris de nouvelles affaires grâce à nos partenaires habituels, et avons pu accéder au secteur de l’hélicoptère. Nous continuons à chercher de nouveaux marchés diversifiés. Grâce à l’APLD et sans doute un PGE (prêt garanti par l’État), nous espérons passer le cap de plus dur et attendre une reprise plus conséquente", conclut-il.

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