Rodez : face à la crise, les jeunes triathlètes ne lâchent rien !

S’il est un sport nature par excellence, c’est bien le triathlon. Pédaler, courir, nager en eau vive : c’est la panoplie du parfait sportif de plein air. Mais la Covid-19 a stoppé cet élan. Jetant le doute sur l’engouement des triathlètes.

Des cours en visio, du cyclisme et du footing…

Le club de Rodez Triathlon 12 a souvent fonctionné par visio pendant le confinement. Régulièrement, une douzaine de licenciés a suivi les cours d’un éducateur. Le club a repris en mai 2020 la course à pied et le vélo, jeunes et adultes, séparément. Pour le vélo, il n’y a que les jeunes qui se sont entraînés. "En juillet, nous avons fait cinq séances de natation à Pont-de-Salars avec les 6-18 ans. Il ne nous a pas été possible de nager en piscine, car elles sont fermées", confie-t-on au sein du club.

Puis est venu le temps des compétitions, durant lesquels il n’y a pas d’entraînement.

Malheureusement, l’été 2020 fut une période blanche pour les compétiteurs. Les annulations se sont enchaînées et l’envie de se faire mal est tombée… "Nous avons annulé notre organisation de l’épreuve du Lévézou (29-30 août) car il n’était pas question de faire prendre un risque à nos bénévoles et nos compétiteurs".

Au bout de l’automne, le second confinement a fini de ruiner tous les espoirs de sauver la saison.

Le club décimé chez les adultes

Comment s’en sort, alors, le triathlon 12 du président Dominique Granier ? " Cela nous coûte très cher en nombre de licenciés. Sur les 96 licenciés de 2020, ce sont 22 sportifs adultes qui non pas renouvelé la licence". Par crainte, sûrement, par oubli de l’effort, certainement, par découragement, évidemment. Heureusement, les jeunes 12-18 ans et surtout l’école de triathlon, les 6-12 ans, sont restés. "Étonnamment, l’effectif a augmenté légèrement. C’est une satisfaction et une assurance pour l’avenir" commente Dominique Granier. Mais l’avenir, Triathlon 12 le tient aussi grâce à son encadrement performant. Qui ne lâche rien.