Arvieu. "La Luminière" a traversé les siècles
Pour entretenir le luminaire de l’église, soit l’ensemble des lumières qui composent l’illumination des cérémonies et la veilleuse permanente posée devant le tabernacle où sont conservées les hosties consacrées, l’Église avait recours à un luminier. Ce dernier n’exerce pas un métier, mais une charge paroissiale. La dépense du luminaire, cire et huiles, est alors assez conséquente. En compensation de ses débours, le luminier de Notre-Dame-d’Aures jouit alors du droit d’utiliser du terrain appartenant à la paroisse. Cette terre est conséquemment appelée "La Luminière". Peu à peu la charge du luminier disparaît, remplacée par l’électricité. Arrive enfin la construction du barrage de Pareloup. Le tracé de la nouvelle route Arvieu-Salles-Curan traverse le tènement de la Luminière (voir photo) et le divise en deux parties qui ne perdent pas leur nom, mais deviennent "La Luminière Haute" et "La Luminière Basse". Le toponyme, sinon le terme "La Luminière" fait donc partie du patrimoine immatériel de la commune d’Arvieu.
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