Millau : dans cinq mois, le premier coup de pelle de la future piscine sera donné

  • Émile Noyer, Emmanuelle Gazel, Jean-Pierre Mas et Olivier Truc à la présentation.
    Émile Noyer, Emmanuelle Gazel, Jean-Pierre Mas et Olivier Truc à la présentation. C. C.
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JDM

La société Socotrap et ses partenaires ont signé l’avenant du marché.

Émile Noyer, président, et Olivier Truc, directeur de général de Socotrap, n’étaient pas venus seuls. Jean-François Perinet-Marquet (APMA) et Stéphane Rayssac (Agence Rayssac), architectes partenaires, étaient du voyage.

Accueillis par Emmanuelle Gazel, présidente de Millau grands causses, Didier Cadaux, premier vice-président, Jean-Pierre Mas, conseiller communautaire et adjoint aux Sports de Millau, Isabelle Barbaud, responsable du pôle travaux, équipements et infrastructures à la communauté de communes et Carole Brémau-Sartre, responsable du service économique, les professionnels du bâtiment ont signé l’avenant du marché, mais surtout présenté la dernière esquisse du complexe sportif revue et corrigée, comme le budget qui lui était affecté (lire Centre Presse de dimanche).

Objectif : ouverture fin 2022

"C’est un projet redimensionné pour être acceptable financièrement et écologiquement, mais c’est un projet d’envergure pour nos habitants et nos sportifs", faisait valoir la présidente. "Nous sommes au service du projet et j’ai pris l’engagement de rechercher les bonnes économies dans les deux millions d’euros que vous nous avez fixés. On a travaillé en interne et trouvé le bon équilibre. Cette signature ouvre le temps de plus difficile encore : les études d’exécution pour démarrer les premiers travaux en août. Le nouvel équipement devrait être mis en service en décembre 2022", ajoutait le président.

Le directeur, lui, donnait les "optimisations économiques" apportées au complexe. Mais précisait : "On respecte le projet initial et on peut tous être fiers du résultat."

Plus de restaurant et de SPA

Soit : suppression du restaurant (l’espace reste disponible pour une éventuelle construction), de SPA, de bassin froid, de nacelle d’escalade, de gradins amovibles, de prises d’escalade (certaines pourront être récupérées de la salle) ; réduction de la terrasse bien-être. "Si on veut être synthétique, la grosse modification c’est surtout une homothétie (reproduction avec changement d’échelle, NDLR) sur la salle d’escalade. Elle était d’un niveau international avec une hauteur de 16 mètres, aujourd’hui elle est à un niveau national de 13 mètres. C’est un très bel équipement avec une salle de compétition et une de loisirs. De quoi satisfaire les grimpeurs, même en dessous de 12° avec le volet amovible, et être attractif."

Plus tard, l’architecte Perinet-Marquet expliquait : "Sur un équipement comme celui-ci, vous avez 25 à 30 % du budget qui sont consacrés à la technique. Avec un bassin de 50 mètres à l’extérieur, il reste très énergivore, même s’il a une couverture thermique la nuit. Les bassins doivent monter à 28° pour les bassins sportifs et à 31° pour les ludiques. L’évaporation est notre ennemi. Elle rafraîchit les piscines et, la meilleure solution, c’est la pompe à chaleur. Les vertus, c’est que l’on consomme beaucoup moins et c’est peu polluant."

Encore une affaire à suivre.

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