Sarah Vidal et Arnaud Combet, le "modèle Rodez" au Département

Conseillers départementaux, dans l’opposition socialiste depuis 2015, Sarah Vidal et Arnaud Combet maîtrisent l’art du suspense. S’ils n’ont toujours pas annoncé qu’ils brigueraient un nouveau mandat – ça ne saurait sans tarder… –, les deux élus ruthénois ont, en revanche, déjà dévoilé ce qui, à leurs yeux, doit être la priorité des six prochaines années dans l’hémicycle du département : l’attractivité.

Et "l’exemple ruthénois", comme ils disent, rappelant que la préfecture fut cette année encore élue ville, de 20 000 à 50 000 habitants, où il fait le mieux vivre. "Le Département doit porter cette même ambition avec une excellente qualité de vie", expliquent-ils, tout en précisant les leviers d’action : le dossier RN88 à 2x2 voies "pour se rapprocher un peu plus des grandes villes et attirer des entreprises", des services publics performants "de la toute petite enfance jusqu’au grand âge" ainsi qu’un système de santé performant.

"Loin des étiquettes politiques"

Et s’ils souhaitent encore rester loin des batailles politiques annoncées lors des prochaines élections – 20 et 27 juin –, "car cela n’est absolument pas la préoccupation des citoyens aujourd’hui, encore englués dans la crise sanitaire", les socialistes espèrent devenir "les traits d’union entre Rodez et le Département, loin des étiquettes politiques". Et de citer quelques dossiers qui devraient occuper les deux collectivités lors des prochains mois et années : le palais épiscopal, toujours fermé au public et sans projet connu, et l’épineux dossier Station A qui ne parvient toujours pas à rassembler la majorité départementale…

En attendant son entrée officielle dans la campagne à venir, le duo connaît à ce jour qu’un seul de ses adversaires, en la personne du binôme Pierre Smirnoff-Danielle Bordère (Agir).