Viviez. Mélenchon dans le bassin decazevillois : entre-temps, le ciel s’est éclairci au-dessus de Sam…

  • Les ouvriers de Sam ont  réalisé la plus longue grève  de l’histoire de l’usine ces dernières semaines : 23 jours.
    Les ouvriers de Sam ont réalisé la plus longue grève de l’histoire de l’usine ces dernières semaines : 23 jours.
Publié le , mis à jour
Mathieu Roualdés

Lorsque Jean-Luc Mélenchon a annoncé sa venue dans le bassin decazevillois, le 22 avril dernier, les salariés de l’usine Sam commençaient leur deuxième semaine de grève totale… Et les inquiétudes étaient fortes, au lendemain d’une nouvelle mobilisation réunissant plus de 2 000 personnes zone des Prades. Si l’État et Renault ont tour à tour largement insisté pour que l’offre de reprise portée par le groupe espagnol CIE Automotive, prévoyant la suppression de 214 des 365 emplois ainsi que celle du bureau d’études, du 13e mois et autres, les salariés et leurs représentants syndicaux n’ont finalement rien lâché…

La lettre de Jean-Luc Mélenchon à Bruno Le Maire

Jusqu’à ce que le ciel s’éclaircisse un peu plus pour eux, avec notamment l’entrée dans la danse de l’ancien PDG du site Patrick Bellity, désireux de revenir sur le site. "Avec un véritable projet industriel, pas pour faire de l’usine un simple atelier de fabrication", a-t-il souligné à plusieurs reprises, avant de convaincre les syndicats et les employés, notamment grâce à une offre sociale bien plus étoffée que celle des Espagnols… S’il attendra certainement le tout dernier moment pour déposer son offre auprès du tribunal de commerce de Toulouse, la date butoir étant fixée à ce lundi 17 mai, l’industriel français pourrait répondre positivement à la demande des représentants syndicaux sur la reprise "d’au moins 250 salariés".

Comme bon nombre de politiques, Jean-Luc Mélenchon s’était investi dans cette lutte en interpellant Bruno Le Maire, ministre de l’économie, dans une lettre rappelant que l’offre portée par CIE Automotive avait tout "d’un nouveau pillage industriel". Et de mettre en cause le rôle de Renault, dont l’Etat est actionnaire dans cette reprise : "Plutôt que de soutenir son sous-traitant français, il fait de plus en plus fabriquer ces pièces par plusieurs autres fournisseurs concurrents, y compris à l’étranger. Aucune entreprise ne peut être rentable si on ne lui offre pas les moyens de travailler."

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