Saint-Amans-des-Cots. Nord-Aveyron : les pêcheurs ont voté Maury pour ses carnassiers

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Publié le
Centre Presse

Pour sa première rencontre de la saison, le challenge Henri-Hermet faisait étape dans le Nord-Aveyron. Sur un barrage magnifique, riche en poissons, des pêcheurs talentueux, parfois très jeunes, ont très bien réussi.

Les concurrents ont rejoint avec un immense plaisir et un grand soulagement aussi, le lac de Maury. La beauté du site, et la possibilité de se déplacer librement pour vivre leur passion ont en effet décuplé l’envie d’en découdre. Car, dans ce type de concours, où les concurrents cultivent depuis longtemps la bonne humeur et la convivialité, capturer plus de poissons que l’autre et finir en tête reste la priorité. Par chance, les 51 équipages inscrits ont bénéficié d’une météo favorable. La couverture nuageuse et l’absence de températures élevées, expliquent, sans oublier le talent et la persévérance des concurrents, le nombre important de prises.

Des poissons à la fête

Le niveau du lac, assez haut, a également été une des clés du succès. Les compétiteurs ont pu en effet prospecter méthodiquement les bordures où abondent les postes à brochets : souches, arbres noyés, rochers immergés, frondaisons… Car c’est bien le brochet, très présent à Maury, qu’une majorité de concurrents a recherché. Dès samedi, plusieurs dizaines de "grand bec" non maillés ont ainsi été remis à l’eau, auxquels il faut ajouter les nombreux décrochés parmi lesquels un ou deux gros pépères… Le plus beau spécimen enregistré mesure 106 cm et a été pris par Julien Rispal. Au total, 60 brochets ont été validés pendant le week-end. Sur ces fameuses bordures, toujours, un autre carnassier, en l’occurrence la perche, a été beaucoup traqué. Réputée pour sa voracité et son habitude à évoluer en groupe, ce percidé offre souvent l’occasion de marquer des points. Mais comme c’est souvent le cas à cette période, les bancs sont moins compacts qu’en automne, et de fait, les grosses perches sont beaucoup moins rassemblées. De très nombreuses zébrées ont ainsi dû retourner à l’eau sans faire évoluer le classement. Pourtant, à force d’abnégation certains ont bien réussi sur des tombants rocheux, au drop shot (vairon, ver de terre, leurre souple).

Des jeunes exemplaires

C’est à Sarah Mahut (13 ans), l’une des rares pêcheuses engagées, que revient la plus belle prise, avec une perche de 48 cm ! Son équipier Evan Cayla (10 ans), lui aussi, a scoré avec un joli brochet (58 cm). L’équipage, accompagné par Alexian Litre, animateur à l’école de pêche fédérale, termine à une très honorable 30e place. Toujours chez les jeunes, il faut également saluer la très belle 8e place de Nathaël Garrigou et son père, mais aussi la persévérance de la famille Grac.

Et le sandre dans tout ça ? Malgré la capture du magnifique poisson – trophée de 95 cm, par l’équipage Tallerico-Sabatier, vainqueur de la manche, notre fantasque carnassier n’a pas été, semble-t-il, la cible principale des concurrents. Le début de la manche, fixée un peu tard, à 8 heures, à cause du couvre-feu, explique certainement cela. Pêché pendant quelques heures seulement, le sandre reste à l’issue du concours, l’espèce la moins représentée (25 poissons maillés).

Promotion de la pêche

Une fois encore, les organisateurs avaient choisi un site idéal pour satisfaire tous les pêcheurs, quels que soient leur niveau et les techniques de chacun. Du compétiteur expérimenté, au débutant passionné qui apprend déjà vite, une même envie de bien faire était palpable. Dans cette perspective, il est évident que la diversité des espèces présentes, et des postes, ainsi que le bon état des populations ont mis du piment à ce week-end. Quel poisson rechercher en priorité, quels leurres utiliser ou quels appâts naturels choisir (ver de terre, poisson mort ou vif) ? Si dans l’ensemble peu de gros poissons ont été pris, seuls cinq équipages ont comptabilisé 0 point.

Sur le podium, la lutte, extrêmement âpre entre les équipages Tallerico-Sabatier, Nguyen-Tissot et Charfi-Decadi, respectivement 2 755, 2 752 et 2 750 points, a rappelé l’esprit de compétition de ces rencontres, où les concurrents reconnaissent et apprécient "d’y apprendre toujours quelque chose". Au cours du week-end, la fédération départementale de pêche avait également prévu, samedi, des animations pour les élèves de plusieurs écoles du secteur (Saint-Amans-des- Côts, Huparlac, Soulages-Bonneval, Montézic et Lacroix-Barrez). Atelier pêche, simulateur, aquarium et découverte des carnassiers, puis présentation du lac de Maury, avec enfin la remise d’une canne à pêche aux 50 familles présentes, ont aussi créé beaucoup de convivialité.

Pour retrouver en images la manche de Maury, une vidéo tournée par Yvan Majorel, du service communication de la fédération, sera en ligne début juillet, sur Youtube et Facebook de la fédération. De son côté, la chaîne TMC proposera, à l’automne prochain, un documentaire consacré à dix petits champions, où figurera le jeune Evan Cayla, filmé lors de la rencontre de Maury.

Les deux prochaines rencontres prévues en octobre à Villerest, dans l’Allier, puis en novembre au lac d’Enchanet, chez les voisins cantaliens, clôtureront cette saison 2021, qui prend en compte, crise sanitaire oblige, les résultats des épreuves d’Aiguelèze et de Bort-les-Orgues enregistrés en 2020.

Maury,lac multipêche

Créé sur la commune de Saint-Amans-des-Côts, le barrage a été mis en eau en 1947. Il est alimenté par la Selves, cours d’eau principal, le Selvet et quelques autres ruisseaux. Sa superficie est de 167 hectares, pour une profondeur maximale de 60 mètres. Ce lac de 2e catégorie, situé à 588 mètres d’altitude, possède une belle population de poissons d’espèces différentes : brochet, sandre, perche, carpe, tanche, gardon, rotengle. Les pêcheurs en bateau ont à leur disposition deux rampes de mise à l’eau, aménagées au bras du Selvet au lieu-dit "La Route noyée", et au bras de la Selves à la pointe de l’Oustrac. La pêche de la carpe de nuit est autorisée sur l’ensemble du barrage, ainsi que les moteurs thermique et électrique. Enfin, la vitesse est limitée, sauf sur la zone dédiée au ski nautique.
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