Rallye du Rouergue : Germain Bonnefis de retour en tant que pilote ouvreur

  • Germain Bonnefis retrouve le Rouergue.
    Germain Bonnefis retrouve le Rouergue. CPA
Publié le , mis à jour
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Le Baraquevillois Germain Bonnefis sera bien présent sur la 47e édition du rallye, vendredi 9 et samedi 10 juillet.

C’est sur une Alpine A110 que Germain Bonnefis ouvrira le Rouergue pour Stéphane Lefevre, pilote qui a participé à trois saisons de WRC (championnat du monde des rallyes), où son meilleur résultat fut une cinquième place lors du rallye de Pologne en 2017. Au Rouergue, au volant d’une Opel Corsa GS Line, celui qui a été champion d’Europe et du monde chez les juniors en 2014 visera une place parmi les meilleurs, raison pour laquelle il fait appel à un ouvreur, en l’occurrence Germain Bonnefils.

"Notre rôle est d’effectuer un dernier passage sur les spéciales avant le départ et d’apporter si nécessaire des modifications aux notes prises lors des reconnaissances, explique le Baraquevillois. Il faut être précis et concis. Par exemple, si une portion est sale, on ne va pas le noter sur chaque virage parce qu’il ne faut pas saturer le road-book."

"Une occasion de me retrouver au Rouergue"

Avant d’ajouter : "En règle générale, une trentaine de pilotes ont des ouvreurs, sachant que c’est interdit dans les formules de promotion. C’était pour moi une occasion de me retrouver au Rouergue."

S’il a un doute, l’ouvreur peut parfois s’arrêter sur le parcours pour vérifier l’état d’une corde par exemple. "Si la météo semble instable, nous nous arrêtons pour demander le numéro de téléphone d’un spectateur pour l’appeler juste avant le départ et optimiser ainsi le choix de nos pneumatiques." L’ouvreur a également un copilote (Luana Couderc) à ses côtés afin de prendre les modifications et apporter également sa vision des informations.

Pour Germain Bonnefils, ce rôle de pilote ouvreur est loin d’être une première depuis qu’il a arrêté la compétition. Sur le Monte-Carlo, le Baraquevillois l’a occupé à cinq reprises.

"Même si nous parcourons les spéciales à allure modérée, ce n’est pas de tout repos et c’est stressant car la moindre erreur de notre part peut être préjudiciable pour le pilote, souligne l’Aveyronnais. Nous n’avons pas le droit de nous tromper. C’est pour ça qu’on nous appelle parfois les anges gardiens du rallye. "

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