Rodez : l’été avec l’œuvre de Bault et les photos de Laboile
Le street artiste aveyronnais et le photographe seront incontournables cet été.
Impossible cet été à Rodez de passer à côté des œuvres de Bault, "l’enfant du pays" et Alain Laboile, le photographe de "sa" famille. Ce sont deux des figures d’un été culturel ruthénois qui se veut sur le thème de l’enfance.
Bault tout d’abord. Depuis hier, la ville lui a confié le mur de la MSA, rue Combarel, sur lequel était dessinée depuis près de 25 ans une œuvre de Marie-Claude Cavagnac et Sonia Privat. Dont le trompe-l’œil s’était effacé au fil du temps. Et les deux artistes sont plutôt ravies de "transmettre" ce mur à Thibault Glèze, que Sonia Privat a eu entre ses pinceaux. Originaire de Flavin, collégien à Fabre et lycéen à Foch, Bault est aujourd’hui dans le gratin des street-artiste français. Pour cette œuvre monumentale, sur laquelle il planche depuis qu’il a inauguré le mur éphémère du jardin public à l’occasion du Siècle Soulages, voilà deux ans, il a imaginé trois vitraux à thématiques locales. Un bestiaire aveyronnais, une synthèse des statues-menhirs de Fenaille et une inspiration colorée des vitraux de Conques. Il lui faudra à peu près sept jours pour venir à bout d’une œuvre qui deviendra, sans nul doute, un des passages obligés dans la ville. Reliant ainsi le musée Soulages au centre historique avec sa cathédrale et son musée Fenaille, via cette rue Combarel dans laquelle grandit Pierre Soulages.
Les photos en noir et blanc d’Alain Laboile
Si Bault ne cache pas son plaisir de "peindre chez lui", le photographe Alain Laboile apprécie également cette reconnaissance ruthénoise. Père de six enfants, il présente la particularité de ne faire que des photos en noir et blanc de sa famille. Ce, depuis douze ans et dans sa petite maison située en région bordelaise. "En publiant mes photos sur les réseaux sociaux, un galeriste de Tokyo s’est montré intéressé, le New York Times a fait un article et tout s’est emballé" explique-t-il. Aujourd’hui, il a des expositions un peu partout dans le monde, dont une à Rodez, donc. Elle est visible dans le jardin public, rue Combarel, rue Neuve, à l’hôtel de ville mais aussi dans les maisons de quartier de Saint-Éloi et Gourgan.
De quoi réjouir aussi bien les élus, à l’instar de Sarah Vidal, adjointe à la culture ou Benjamin Laumaillé, du service culture, qui se voient là franchir une étape de plus dans leur souhait de favoriser un peu plus encore l’accès à la culture.
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