Arvieu. Culture : la 24e édition du Salon du Livre a réuni une soixantaine d’auteurs

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  • Les allées du Jardin ont accueilli les auteurs aveyronnais dimanche dernier, sous le soleil !
    Les allées du Jardin ont accueilli les auteurs aveyronnais dimanche dernier, sous le soleil !
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CORRESPONDANT

Depuis 1997 (hormis l’été dernier) les organisateurs du Salon du Livre ont le souhait de faire connaître le patrimoine aveyronnais à travers ses auteurs, particulièrement en cette période estivale où les vacanciers sont présents. Habituellement organisé à la salle des fêtes Raymond- Almès, le Salon s’est déroulé, dimanche 18 juillet, en extérieur au Jardin d’Arvieu. Chaises, tables et barnums étaient de sortie pour accueillir soixante auteurs ayant souhaité aller à la rencontre de leurs lecteurs. Les visiteurs ont eu la possibilité de découvrir la culture régionale à travers divers genres (romans, biographie, récit, littérature policière, documentaire, guide de randonnée, livres de photos...) ou différents thèmes comme la cuisine, le sport, les traditions, l’occitan. Le Salon du Livre a marqué à sa façon - et avec le concours actif de l’école d’Arvieu - le 400e anniversaire de la naissance de Jean de La Fontaine : les visiteurs se sont cultivés autour du plus grand fablier que le monde ait connu. Comme chaque année, des animations ont complété les belles rencontres avec les auteurs. Les parents ont pu compter sur un jeu de piste organisé par Les Patriminots dans les rues du village et dans les rayonnages de la médiathèque, mais aussi sur deux temps de lecture offerts aux enfants. Deux animations visant à semer le goût de la lecture chez les enfants et à les encourager à pousser les portes du Cantou. La Salle des Tilleuls a accueilli une centaine de personnes venues écouter la chercheuse aveyronnaise Audrey Dussutour parler du blob, nom curieux donné à cette espèce vivante unique en son genre qui parvient à se déplacer et à se nourrir sans bouche ni cerveau.

Une vingtaine de visiteurs se sont pris au jeu d’emprunter un "livre vivant" écoutant alors un récit précis autour de souvenirs d’antan ou d’horizons lointains, suivis par un temps d’échanges. On a beaucoup dit que le confinement n’avait rien changé pour la vie des auteurs qui passent beaucoup de temps en tête à tête avec leur manuscrit. Mais après un an et demi d’évènements culturels en berne, il régnait un air de réjouissance sur le Salon.

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