Bozouls : la peintre Christine Barres et la sculptrice Nadine Vergues exposent à la galerie

  • Les deux artistes à gauche en présence du maire et de Laure Farrenq adjointe.
    Les deux artistes à gauche en présence du maire et de Laure Farrenq adjointe.
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Centre Presse Aveyron

Cette nouvelle exposition qui se déroule depuis dimanche jusqu’au 22 août regroupe deux artistes aveyronnaises qui se sont rencontrées il y a une dizaine d’années et ont tout de suite partagé la même passion, les mêmes émotions pour réaliser leurs œuvres.

Christine Barres est la peintre des émotions heureuses et de l’émerveillement, qu’elle exprime dans une totale liberté. Ses premières expositions obtiennent un succès grandissant. Peintre à part, dépourvue de toute ambition carriériste, la coloriste est fidèle aux galeries avec lesquelles elle travaille. La couleur occupe une place à part dans l’œuvre de Christine Barres, jusqu’à devenir le sujet de certains de ses tableaux. La technique de l’artiste a évolué : travaillant à ses débuts à la peinture à l’huile,

Christine Barres en vient à créer ses propres couleurs en mélangeant pigments et liants, dans son atelier. Ce travail de palette va avec un besoin de matière et de juxtaposition des couleurs qui a évolué vers un camaïeu toujours aussi coloré, mais cependant plus doux.

Composante clé de ses toiles, la couleur amène force, énergie ou poésie. La série des Portraits est le thème le plus abouti de Christine Barres. Cette peinture de la maturité reste d’une spontanéité rare : avec une très grande liberté, l’artiste exprime l’émerveillement de l’enfance. Cette série des Portraits (adultes ou enfants) reste la série la plus emblématique de l’œuvre de Christine Barres exposée à travers le monde.

Nadine Vergues présente ici ses sculptures. venant du terroir. Elle en a l’authenticité, la simplicité, la sincérité, la sensibilité, la sagacité aussi. Nadine Vergues travaille la matière et en fait émerger un contenu. Une matière industrielle qui est utilisée pour l’isolation automobile entre-autre, une matière noire et sans forme, dont elle seule pouvait entendre le cri et percevoir le défi. Car les défis, c’est sa spécialité. Elle en a fait l’expérience, enfant rebelle, l’école ne croyait pas en elle. Mais Eliane Beaupuy-Manciet, grand prix de Rome, directrice de l’école des Beaux-Arts de Sète la repère alors qu’elle n’a que 16 ans. Et Nadine Vergues se met alors à travailler avec acharnement. Après Sète, elle entre aux Beaux-Arts de Toulouse. Puis la vie lui lance d’autres défis. Nadine sculpte à présent ce feutre textile, elle voit ce que les autres ne voient pas ; de ce matériau de rebut, elle fait émerger des êtres plus ou moins fantomatiques, qui expriment la souffrance, la solitude, la révolte, le partage, l’amour. Elle donne la parole aux armées humaines réduites au silence et combat toutes les idées reçues et échappe aux clichés. Un regard puissant et émotionnel se dégage de ses œuvres.

La galerie: 8 allée Paul-Causse est ouverte 10 heures à 12 h 30 et de 15 heures à 19 heures tous les jours jusqu’au 22 août. Entrée libre.
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