L’intervillage de Campagnac a remonté le moral de tous

  • Vite, vite... les vaches attendent.
    Vite, vite... les vaches attendent.
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CORRESPONDANT

Par ces temps de confinement, le moral de tous est au plus bas. Aussi c’est avec opportunité que le comité des fêtes de Campagnac a organisé samedi 31 juillet, un intervillage avec succès. C’est un pré appartenant à Bernard et Rémi Astruc, au voisinage de l’échangeur de l’autoroute, qui a servi à la mise en place des équipements et le parking associé a été installé dans le pré attenant de Gilles Crouzet. L’organisation a été parfaite. À l’entrée, tous les spectateurs ont dû présenter leur passe sanitaire et leurs noms et numéros de téléphone ont été relevés au cas où. Ceux qui n’avaient pas de passe ont pu faire un test PCR sur place avant d’entrer. Tout était prévu : bar, grillades, barnums pour s’abriter en cas de pluie. La journée a commencé vers 10 heures jusqu’à la pause de midi où un repas concocté par Pierre-Loïc Rodier du restaurant de la Gare a été servi.

Le soir, un repas a été servi à 260 convives sous les barnums par le restaurant routier de Bonsecours suivi d’un bal en plein air.

Le but de la journée était de participer à diverses épreuves, façon Interville, ou dix équipes issues de Saint-Saturnin, Soulages, Saint-Laurent- d’Olt, Malescombe (Sainte-Eulalie-d’Olt), Laval du Tarn se sont affrontées. On a dénombré 80 participants. Bien que des chronos et des points soient comptabilisés, le but était surtout de participer. De nombreuses épreuves étaient prévues. Les incontournables tirs à la corde et course en sac bien entendu mais aussi le pousser de bottes où il fallait faire parcourir à une botte de foin de plus de 250 kilos un trajet sans la faire rouler mais en la culbutant, ce qui rendait le contrôle de sa trajectoire délicat. Les carambolages entre les deux équipes qui s’affrontaient ont été fréquents.

La piscine ensuite où les concurrents en équilibre sur une poutre au-dessus de l’eau devaient faire tomber l’adversaire avec une longue perche.

De nombreuses rencontres ont opposé hommes et femmes et il faut reconnaître que les filles sont souvent venues à bout de l’épreuve car la simple force ne suffisait pas. Il fallait faire preuve de réflexes et surtout d’équilibre pour désarçonner son opposant. Le "ventre-glisse" a eu aussi beaucoup de succès. Là il s’agissait de se laisser glisser sur plus de 80 mètres sur une bâche arrosée d’eau sur une pente assez raide, le parcours se terminant dans une piscine. S’ensuivait une épreuve d’adresse consistant à faire culbuter une bouteille d’eau pour qu’elle reste debout. Il fallait un certain courage pour se lancer dans cette descente dans laquelle la vitesse est assez impressionnante.

Toutes ces attractions ont rassemblé un public enthousiaste.

Le lendemain matin, dimanche, la fête a continué autour d’une tête de veau cuisinée par les membres du comité de fêtes.

Avec ces jeux intervillages, les villageois ont eu l’impression de faire un véritable pied de nez à ce satané virus.

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